C'est dans les steppes du Kazakhstan que l'astronaute français Thomas Pesquet et son confrère russe Oleg Novitski ont atterri vendredi dernier, après avoir passé six mois sur la Station spatiale internationale.
S'il avait fallu deux jours aux cosmonautes pour rejoindre la Station spatiale internationale (ISS), leur descente de l'espace vers la Terre a duré trois heures. A bord du vaisseau Soyouz, Thomas Pesquet et Oleg Novitski ont réussi à se poser sans encombre sur la Terre après avoir passé près de 200 jours dans l'espace.
Après le désarrimage de la station, le vaisseau Soyouz a été activé pendant quelques minutes pour effectuer la manœuvre de "désorbitation": un processus nécessaire en vue d'amorcer la descente vers la Terre. Au cours du voyage, le vaisseau, séparé en trois parties, doit affronter jusqu'à 1600°C de températures. Après trois heures de trajet, Soyouz touche enfin le sol. Dès l'atterrissage, les équipes de récupération et de secours ont accouru vers le vaisseau.
Quelques minutes après sa sortie de la capsule, Thomas Pesquet a eu le président Emmanuel Macron au téléphone. Ce dernier l'a appelé pour le féliciter et savoir comment il allait. L'astronaute lui a répondu : "Ça va très bien, je me réhabitue doucement à la gravité, tout s'est bien passé". Lorsque le président a souligné qu'il a été "au-delà des 100% d'objectifs de la mission", Thomas Pesquet a répliqué avec humour : "j'imagine que les gens ne m'avaient pas envoyé dans l'espace pour passer du bon temps". La conversation téléphonique s'est achevée sur un prochain rendez-vous au Salon international de l'aéronautique qui aura lieu ce 19 juin à Bourget. Mais laissons d'abord à Thomas Pesquet le plaisir de retrouver sa famille !