Le politique avait été placé en garde à vue après une sortie remplie de désagréments. Une semaine après, il s'explique.
C'est d'un nouvel oeil que Jean-Vincent Placé s'exprime après qu'il ait été placé en garde à vue à Paris.
Europe 1
Les trente-sept heures de garde à vue ont eu un mérite : j'ai enfin pris le temps de réfléchir.
Il semblerait que cette mise en garde à vue l'ait aidé à voir les choses au clair. Si l'on gardait le souvenir d'un homme inconscient, violent et raciste, aujourd'hui, celui-ci est conscient de ses erreurs et semble chercher la rédemption. Il assume avoir abusé de l'alcool, et n'hésite pas à se qualifier d'alcoolique, une "maladie" qu'il doit "soigner". En revanche, concernant les agressions dont il est accusé, il nie les faits avec force. Il n'a agressé aucune femme, aucun vigil, affirme-t-il. Il est au contraire la victime du dit vigil qui l'a agressé, c'est là la raison de son comportement avec les policiers.
[Ce videur] m’a mis une gifle, mes lunettes sont tombées, elles se sont cassées en deux. L’outrage aux policiers est à replacer dans ce contexte d’énervement.
Il présente ses excuses, en particulier à sa famille. L'esprit est au repenti, mais certains de ses méfaits ne sont pour lui que pure invention.