L'actualité a laissé place à la guerre en Ukraine ces dernières semaines, mais le Covid n'a malheureusement pas disparu. La crise sanitaire est toujours présente, malgré l'assouplissement du protocole sanitaire lundi 14 mars (le port du masque n'est plus obligatoire à l'intérieur, sauf dans les transports et les hôpitaux...).
Olivier Véran a fait part de son inquiétude vendredi 11 mars, lors d'un déplacement en Isère. Jeudi 10 mars, le nombre de nouveaux cas positifs s'élevait à 74 818, contre 60 225 il y a une semaine, selon Santé publique France. "Nous constatons actuellement un rebond, en France, dans les pays qui nous entourent, c'est-à-dire que le Covid ne baisse plus, il augmente même", a-t-il déclaré, cité par l'AFP. "Les dépenses hospitalières continuent de baisser, mais le rythme de cette baisse a commencé à ralentir", a-t-il néanmoins précisé. "Nous allons atteindre lundi les objectifs que nous nous sommes fixés. Il n'y a donc aucune difficulté à atteindre la fin du carnet de vaccination et la fin des masques, sauf dans les transports".
Jeudi 10 mars, le ministre de la Santé avait fait des annonces importantes aux fédérations des hôpitaux publics et privés. Selon un communiqué de presse, 1 000 lits de réanimation supplémentaires seront ouverts à partir de 2023. "Un renforcement sans précédent des équipes médicales et soignantes", a tweeté Olivier Véran. Ils seront répartis entre 500 lits "qui avaient été fermés par manque de personnel" et 500 lits "de réanimation post-réanimation", précise le communiqué de presse. Il a également annoncé qu'un ratio d'une infirmière pour quatre lits serait mis en place "jour et nuit" dans les services de réanimation.