Cette attaque a choqué le monde entier et les images qui ont suivi ont fait le tour de la planète... Le mardi 8 mars 2022, un hôpital pédiatrique et une maternité de Mariupiol, une ville du sud-est de l'Ukraine, ont été bombardés par l'armée russe. Un acte qualifié de "crime de guerre" par le président ukrainien Volodymyr Zelensky et d'"acte de guerre indigne" par Emmanuel Macron. De fait, le Quai d'Orsay a condamné ses frappes aériennes russes, qui ont duré au moins trois mois et fait 17 blessés.
"La France condamne avec la plus grande fermeté les frappes ciblées des forces russes contre l'hôpital pédiatrique de Marioupol, qui ont fait plusieurs victimes, dont un enfant. Il s'agit d'une violation massive et flagrante du droit international humanitaire", a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Un bombardement a été suivi d'images insoutenables diffusées par BFM TV, où les Français ont pu découvrir une femme enceinte grièvement blessée sur une civière, alors que les médecins sur place tentaient de la maintenir en vie.
"Tuez-moi maintenant", aurait crié l'Ukrainienne en question alors qu'elle craignait d'avoir déjà perdu son bébé... Malheureusement, la femme et son bébé sont morts, comme l'a rapporté l'agence de presse Associated Press.
Le bébé avait été mis au monde par césarienne, mais ne montrait "aucun signe de vie", a expliqué le chirurgien. Après "plus de 30 minutes de réanimation", la mère n'a pas survécu non plus, a rapporté le chirurgien quelques jours plus tard. "Ils sont morts tous les deux", a-t-il résumé.