Il semblait impossible que le prix de l'essence dépasse les 2 euros le litre. C'est pourtant ce qui s'est effectivement produit dans certaines villes de France... Cela s'explique en partie par le conflit entre l'Ukraine et la Russie. Bien qu'Emmanuel Macron n'ait rien à voir avec cette guerre, les Français commencent à en avoir assez et certains comparent un plein d'essence à une amende à cause des nouveaux prix. Si certains pensaient que la situation allait se calmer, ils se trompaient complètement. La situation pourrait se dégrader bien plus vite que prévu.
Anne-Elisabeth Lemoine a reçu Michel Edouard Leclerc dans "C à Vous" le lundi 7 mars. L'occasion pour le président du comité stratégique des centres E.Leclerc d'annoncer des nouvelles peu rassurantes sur la hausse du prix à la pompe. L'animatrice a lancé : "Une hausse contre laquelle vous êtes impuissants ?". Ce à quoi l'invité a répondu, sans aucun jargon : "Oui, et c'est assez compliqué à gérer. On était dans une opération à prix coûtant, donc ça rend la hausse d'aujourd'hui et de cette semaine encore plus forte". Le président du comité stratégique des centres E.Leclerc a assuré que les prochains jours allaient être compliqués pour tous ceux qui voulaient faire le plein.
Comme le rappellent nos confrères de Femme Actuelle, il l'avait déjà laissé entendre plus tôt dans la journée lors de son intervention sur France Inter : "Mes collaborateurs qui achètent le carburant s'attendent à ce que la situation reparte à la hausse pendant trois semaines". Selon le chef d'entreprise, la guerre en Ukraine a un réel impact sur le prix des carburants en France : "Un tiers de notre carburant sur la façade atlantique provient de distributeurs russes. Le problème, c'est de passer d'un approvisionnement à l'autre, de faire venir des barges des États-Unis qui mettent un mois à arriver. Nous avons une tension là-bas, autour de l'Ukraine".
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