Le monde s'est réveillé en apprenant une immense tragédie... Dans la nuit du mercredi au jeudi 24 février 2022, l'Ukraine, un pays européen de 42 millions d'habitants, a été envahie et bombardée à plusieurs reprises par les forces armées russes sous le commandement de son chef d'État, Vladimir Poutine.
Une invasion russe préméditée par le président de la Fédération de Russie. La preuve en est que quelques jours avant le début des premiers bombardements, des sites gouvernementaux ukrainiens étaient déjà attaqués par des Russes sur Internet.
Le seuil d'alerte est au plus haut.
Après l'allocution du président Vladimir Poutine déclarant la guerre à l'Ukraine, le Conseil de défense français a donc décidé d'imposer le niveau d'alerte le plus élevé concernant la cybersécurité du pays. Une mesure préventive pour la simple raison que, selon l'ANSSI, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information, aucune cybermenace n'a été détectée à ce jour contre des organisations françaises.
Toutefois, au vu des récentes déclarations d'Emmanuel Macron, qui a assuré qu'il répondrait "sans faiblesse" à cet acte de guerre, tout porte à croire que la prévention est essentielle en matière de cybersécurité.
Pour rappel, dans son allocution, Vladimir Poutine a clairement indiqué qu'il serait impitoyable envers les pays qui se mettraient en travers de son chemin. "Ceux qui tentent de s'ingérer avec nous [...] doivent savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et entraînera des conséquences que vous n'avez jamais connues auparavant", a-t-il déclaré.