Une guerre peut non seulement plonger un pays dans le chaos et semer la zizanie dans le monde entier, mais aussi avoir un impact direct sur le commerce des pays voisins. Les événements actuels en Ukraine, qui nous concernent directement, en sont la preuve. Heureusement, la France n'est pas touchée par les bombes que l'armée de Vladimir Poutine envoie sur l'armée de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Néanmoins, certains produits habituellement disponibles dans les supermarchés pourraient bientôt disparaître ou voir leur prix augmenter.
C'est déjà le cas du papier toilette, comme le rapportait il y a quelques jours sur BFM TV Michel-Edouard Leclerc, patron de l'enseigne Leclerc. Ce dernier a révélé que "le prix du papier toilette va considérablement augmenter". Mais cela n'entraînerait pas de pénurie, à condition que les Français se comportent bien et ne se jettent pas sur le papier toilette comme lors du premier confinement. "Il n'y aura pas de pénurie, à moins que les consommateurs ne la déclenchent eux-mêmes".
Après le papier toilette, l'huile ?
Un produit pourrait toutefois effectivement entraîner une véritable pénurie si les choses ne changent pas : l'huile de tournesol. D'autant plus que l'Ukraine est le premier producteur mondial d'huile de tournesol. Frites, chips, plats préparés ou biscuits, tous ces produits pourraient disparaître des radars, l'huile de tournesol étant l'ingrédient principal de plus de "8 000 produits", comme le souligne l'Association des entreprises de produits alimentaires transformés (Adepale).
Heureusement, les fabricants ont pris l'initiative et ont déjà commencé à remplacer l'huile de tournesol par autre chose. Jérôme Foucault, le président de l'Adepale, a fait le point sur la situation. "Certains producteurs sont déjà sur le point d'interrompre leur approvisionnement en huile de tournesol. Dès la semaine prochaine, certains seront obligés de la remplacer par de l'huile de colza, de l'huile de soja ou encore de l'huile de palme", a-t-il déclaré.
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