Emmanuel Macron le sait bien, même lorsqu'il tente de prendre du repos, la presse n'est jamais loin. Celle-ci s'est même invitée dans la propriété de Marseille où il a choisi de passer ses vacances avec Brigitte Macron. Le Président a décidé de porter plainte contre le photographe impudent. Arrêté, celui-ci s'insurge.
Le Monde
Pour ses premières vacances « présidentielles », Emmanuel Macron a porté plainte pour « harcèlement et tentative d'atteinte à la vie privée » contre un photographe de presse qui le suivait sur son lieu de vacances, a fait savoir l'Elysée mardi 15 août. Le photographe s'est introduit dimanche « sur la propriété privée » où résident le chef de l'État et son épouse Brigitte, dans un quartier de Marseille, « ce qui a conduit à un dépôt de plainte », a-t-on précisé à l’Elysée, confirmant une information de VSD.
Arrêté par la police judiciaire, le photojournaliste considéré comme trop curieux a dénoncé les conditions de sa garde à vue dans un témoignage exclusif auprès de l'hebdomadaire VSD : « Ils ont fouillé tout mon matériel, mes sacs. J’ai dû retirer mes lacets de chaussure, ma montre… J’ai été traité comme un criminel. »
Le photographe raconte également que l'officier de police judiciaire a demandé à voir le contenu des cartes mémoire de ses appareils photo ainsi que celui de son ordinateur : « C’est totalement illégal. On peut se douter sur ce qu’il y a dans les ordinateurs de journalistes. Ils m’ont fait comprendre que si je ne coopérais pas, je devrais attendre demain matin pour pouvoir sortir. C’était de l’intimidation. Le but était clairement de me faire peur. » Ajoutant : "Je suis scandalisé et choqué par la méthode employée. C’est à croire que le président entre en guerre avec la presse. »
L'Elysée a démenti toute pression sur des équipes de télévision postées devant la maison qu'occupe le couple Macron : « Ce n'est pas du tout notre manière de travailler ».
New York Times