Samedi 7 mai à 11 heures, Emmanuel Macron a prêté serment depuis l'Élysée pour son deuxième quinquennat en tant que président de la République. Le chef de l'Etat avait invité 450 personnalités, en plus de sa famille. Guillaume Gallienne, François Cluzet, Jacques Attali et Tony Parker, pour n'en citer que quelques-uns. Bernard Montiel était également de la partie. Sa présence lui a cependant valu de nombreuses critiques. Marie-Emilie Euphrasie avait posté le tweet suivant : "Dernier épisode du gag vidéo, Bernard Montiel dans le carré culture d'Emmanuel Macron lors de l'investiture. Sous François Ier, la culture avait un autre niveau. Ce n'est pas en rebaptisant son parti de la Renaissance que l'on va forcément se mettre à égalité avec l'ancien roi de France". Le chroniqueur s'était défendu en répondant : "Quelle conn**** la facho. Et méprisant. Ce n'est pas étonnant. Je n'étais pas au Carré culturel et je vous emm*rde avec plaisir". Il avait finalement effacé ce message. "Quel manque d'élégance, une divergence d'opinion n'autorise pas de tels propos misogynes et orduriers. Rien d'étonnant de la part d'un lâche qui supprime ses tweets. Vous auriez mieux fait de rester modérateur de Vidéo Gag".
Le porte-parole du Rassemblement national, Julien Odoul, s'est mêlé à la polémique en postant le message suivant : "Mettre Bernard Montiel dans le carré culture, c'est comme exposer un rouleau de papier toilette dans la galerie des glaces du château de Versailles. Soutien à Marie-Emilie, insultée par ce pauvre type trop bien payé".
Il était sur le plateau de Touche Pas À Mon Poste, mardi 10 mai, pour s'expliquer avec le chroniqueur. "J'ai été très flatté d'être invité et je n'étais pas au Carré culturel (...) J'ai regretté ce tweet".
Bernard Montiel a ensuite fait une révélation. "Il y a eu une demande de Mme Macron. Elle ne voulait pas des artistes, elle ne voulait pas qu'on les invite", a-t-il déclaré, ajoutant que cela avait été fait pour "ne pas leur nuire". "Des intimes comme Arditi, Berléand, qui étaient à l'époque au restaurant La Rotonde, ne sont pas venus".
Adam Javal-Fauconnier