"Une circulation contrôlée du virus Covid-19 avec des pics épidémiques", telle était l'information globale. Dans le journal Le Parisien du mercredi 16 février, le médecin a d'abord expliqué qu'Omicron avait décidé de tirer sa révérence après plusieurs longs mois, pour ensuite parler d'une "circulation contrôlée du virus" et donc d'une nouvelle "ère". Une situation endémique avec quelques pics épidémiques.
Un changement qui pourrait avoir un impact sur la vaccination ? Depuis maintenant plus d'un an, la vaccination est entrée dans la vie des Français. Si certains se sont rapidement rendus dans les centres de vaccination, d'autres ont plutôt attendu que la vaccination devienne obligatoire dans les loisirs et les transports pour franchir le pas. Et après une première et une deuxième dose, la troisième est également devenue obligatoire. Cet état d'obligation va bientôt disparaître. Notamment grâce à la fin du carnet de vaccination dans les centres de loisirs dans quelques semaines. Mais aussi en raison de l'avis très clair du Conseil scientifique : "Nous n'irons pas vers une quatrième dose généralisée".
Quelques explications à ce sujet...
Jean-François Delfraissy estime que "vivre avec le virus, c'est peut-être aussi sortir de la notion d'obligation, qui était jusqu'à présent nécessaire. Et enfin, arriver à ce que les citoyens gèrent eux-mêmes leur vie en fonction du niveau de l'épidémie. On ne peut pas demander à un jeune de 18 ans la même chose qu'à une personne âgée. Ce sera aux citoyens de décider d'évaluer le risque". Ce sont donc surtout les "plus vulnérables" qui seront concernés par la "nouvelle campagne de vaccination en octobre". Il n'en reste pas moins que le virus reste évidemment dangereux et qu'il vaut la peine d'être très prudent lors de futures fortes circulations virales.