L'émission quotidienne "C à vous" fait un tabac sur France 5. Devant la caméra, Anne-Elisabeth Lemoine décortique toute l'actualité avec ses chroniqueurs. En ce moment, la politique est sur toutes les lèvres. Dans la course à la présidentielle, tous les candidats s'efforcent de convaincre leurs électeurs avec leurs innombrables idées. C'est le cas d'Eric Zemmour.
Le célèbre polémiste a officialisé sa candidature en novembre dernier, au grand dam de Marine Le Pen. Pour lui, le "grand remplacement" est déjà en marche en France. Selon ses "soutiens", il serait le seul à pouvoir "la contrer". "C'est du communautarisme. Je ne suis pas dans cet état d'esprit. Mon but n'est pas de défendre le village d'Astérix, mais de rendre leur pays aux Français. Je retrouve chez Éric Zemmour toute une série de chapelles qui sont venues et reparties dans l'histoire du Front national, pleine de figures sulfureuses. Il y a les catholiques traditionalistes, les païens et quelques nazis. Tout cela ne fait pas une posture présidentielle", a expliqué la candidate du Rassemblement national au journal Le Figaro.
Récemment, Marion Maréchal avait décidé de soutenir l'essayiste aux frais de sa tante. "Je pense qu'il a des cartes en main que Marine Le Pen n'a pas. Je pense à sa capacité à rassembler, notamment à droite [...]", avouait la jeune maman à C News. Une "trahison" qui divise encore aujourd'hui le clan Le Pen. Vendredi 11 mars, Nicolas Bay - l'ancien porte-parole de Marine Le Pen - était sur le plateau de "C à Vous". Pour la nouvelle campagne, l'homme politique Éric Zemmour l'a également rejoint. Lors d'une séquence, le sociologue Jean Viard n'a pas manqué de le tacler sur sa vision de l'islam.
"Vous êtes extrêmement caricatural, donc c'est difficile de discuter. Qu'il y ait un mouvement au sein du monde musulman : "l'islamisme", qui est profondément réactionnaire et qui veut effectivement réintroduire [...] la charia [...], il faut l'accepter, même si on peut en discuter. C'est indéniable", a avoué le directeur des Editions de l'Aube. "Et le fait que ce soit un phénomène largement minoritaire, mais influent, y compris chez nous de manière minoritaire, est également influent. Je vais vous dire la vérité : depuis que la lutte des classes ne structure plus la politique, il y a deux camps qui remontent : Les nationalistes et au sein des religions [...]. On a repris deux vieux systèmes de pensée : le nationalisme, que vous incarnez, et effectivement l'islamisme, qui incarne ce phénomène de même nature dans d'autres cultures religieuses.
Une problématique qui, selon Jean Viard, est similaire dans d'autres pays : "C'est une chose qu'on ne dit jamais sur l'Ukraine, la confrontation entre les orthodoxes ukrainiens et les orthodoxes russes, qui est aussi importante. Il y a donc manifestement un retour des religieux et des nationalistes sur la scène politique. Ils ne sont pas plus extrêmes que vous [...] A peu près pareil. Des attentats d'extrême droite en Europe, il y en a aussi". Nicolas Bay s'est indigné : "C'est un peu ridicule et extrêmement insultant ce que vous dites". L'ambiance était à la fête...
La rédaction.
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