Malgré toutes les rumeurs, les blagues et les hashtags qui ont déferlé sur Internet en janvier de cette année : Non, Brigitte Macron n'est pas un homme. Elle est victime d'une terrible fake news - on a fait croire qu'elle avait changé de sexe et que sa véritable identité était Jean-Michel Trognieux (son nom de jeune fille, ndlr). La première dame de France a déclaré sur RTL qu'elle avait d'abord "regardé tout cela de loin", mais qu'elle avait finalement décidé d'agir au nom de sa lutte contre le harcèlement et d'aller en justice.
Deux femmes dans le collimateur de Brigitte Macron
C'est ainsi que l'on a appris le 18 février, par le biais de l'AFP, que l'épouse du président Emmanuel Macron a convoqué deux femmes devant le tribunal de Paris. Elles sont accusées d'avoir diffusé sur Internet de fausses informations à son sujet, allant de rumeurs transphobes à de graves accusations de pédocriminalité.
Elles se qualifient de "média" et de "journaliste indépendante" et ont publié une vidéo sur Youtube à ce sujet en décembre dernier.
Leur famille se joint à la plainte.
La famille de la plaignante apparaissant également dans la vidéo et étant accusée d'avoir couvert ce qui est décrit comme un "complot", les trois enfants de Brigitte Macron (Tiphaine, Sébastien, Laurence) ainsi que son frère (Jean-Claude Trogneux) se sont joints à la plainte dans cette procédure civile. La plainte est déposée pour atteinte à la vie privée, atteinte au droit de la personnalité et atteinte au droit à l'image. Une première audience a été fixée au 15 juin devant la 17e chambre du tribunal de Paris.