Depuis 2015, les fidèles de la première chaîne lui confient chaque week-end la présentation des journaux télévisés. Pilier de l'information dans un univers impitoyable, Anne-Claire Coudray, 42 ans, s'est imposée comme une faiseuse de roi, mais aussi comme une coupeuse de tête. Car c'est bien à une reine de l'information que la Bretonne a succédé à l'automne 2015. Il n'a pas été facile pour la journaliste née à Rennes de reprendre le flambeau de Claire Chazal, lourdement licenciée, à la notoriété établie et au charisme indélébile. Il n'a pas non plus été facile de se faire une place dans ce milieu un peu phallocrate où les femmes sont parfois acculées, voire licenciées.
Mais Anne-Claire Coudray a de la ressource. Depuis près de sept ans, elle anime avec brio le 20 heures de TF1 en semaine. Et pourtant, celle qui fête ses 45 ans ce mardi 1er février a vécu un "moment de honte" face à un homme politique qu'elle n'est pas prête d'oublier. Une anecdote qu'elle et Gilles Bouleau ont racontée en 2018 dans une interview à nos confrères de Konbini.
Anne-Claire Coudray incapable de reconnaître un futur ministre.
Dans Behind the News, les deux journalistes se souviennent d'une soirée d'élections législatives, après le sacre d'Emmanuel Macron à la présidentielle de 2017. "Tous les ténors de tous les partis, qui avaient subi une défaite monumentale, avaient refusé de venir, donc il n'y avait que des seconds, troisièmes et quatrièmes couteaux", a raconté Anne-Claire Coudray.
Et puis la journaliste et Gilles Bouleau "voient arriver un invité, et personne ne sait de qui il s'agit", expliquent les deux collègues. Et à un moment donné, je me lance", explique Anne-Claire Coudray. Je lui dis et je vous dis Christophe Castaner. Parce qu'à l'époque, Christophe Castaner n'était pas très connu. La personne en face me dit : 'Mais je ne suis pas Christophe Castaner'".