En 1999, Jamel Debbouze décide de faire confiance à une spectatrice pour gérer les comptes de sa société de production Kissman Productions. Il ne faut que quelques années à la jeune femme âgée à l’époque de 26 ans pour détourner son argent et lui escroquer près d’un demi-million d’euros.
Nadia prétend avoir travaillé pour le fisc au moment où elle rencontre Jamel Debbouze. L’humoriste fait immédiatement confiance à la jeune femme qui vient du Maroc, tout comme lui. Nadia crée un compte bancaire au nom de Jamel Debbouze. Les recettes qu’il perçoit y sont déposées. Elle effectue ensuite différents prélèvements au profit de sa famille. Nadia est démasquée puis condamnée à une peine d’emprisonnement de dix-huit mois avec sursis par le tribunal de grande instance. Elle est reconnue coupable de « faux et usage de faux, contrefaçon ou falsification de chèque et usage ». Elle doit en plus rendre les sommes qu’elle a volées auxquelles s’ajoutent 4 000 euros de frais de procédure et 3 000 euros pour le préjudice moral. La jeune femme fait appel ainsi que le parquet qui trouve sa peine trop clémente. La cour d’appel prolonge sa peine d’emprisonnement à deux ans avec sursis en février 2010.
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Nadia n’a jamais remboursé l’argent volé. La banque n’a pas non plus indemnisé l’humoriste. Dans son jugement, le tribunal précise que l’escroquerie à laquelle la jeune femme s’est livrée a été élaborée et organisée à la perfection. La jeune femme a détourné une grosse somme d’argent, multiplié les faux et a su s’insurger dans l’entourage de Jamel Debbouze pour pouvoir l’arnaquer.
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