Il tente de frapper sa compagne et blesse gravement son bébé de trois mois.

Il tente de frapper sa compagne et blesse gravement son bébé de trois mois.

Une terrible scène de violence conjugale a mis en danger la vie d'un bébé de trois mois à Étampes, dans l'Essonne. Un père de famille qui voulait frapper sa compagne aurait brisé le crâne de sa petite fille.

Les faits se sont déroulés le lundi 21 février 2022. Un bébé de trois mois a été grièvement blessé par son père après que celui-ci a tenté de frapper sa compagne. La petite fille est devenue la victime collatérale d'une terrible scène de violence domestique et a subi une fracture du crâne. Son état de santé a été jugé préoccupant par le personnel soignant de l'hôpital Necker à Paris. Lors d'un entretien avec la rédaction du Parisien, la mère de famille a raconté qu'une violente dispute avait éclaté entre elle et son compagnon à leur domicile de la rue Jean-Étienne Guettard à Étampes.

La jeune femme de 28 ans avait réussi à prendre la fuite. Elle s'était réfugiée chez un voisin avant d'appeler la police. "Ils ont constaté un hématome sur la victime et une petite blessure à la tête de l'enfant", a confirmé la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP 91) à nos confrères. De son côté, le père, sous l'emprise de l'alcool, a été interpellé par les forces de l'ordre et placé en garde à vue.

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'agresseur, âgé de 33 ans, était déjà connu des services de police. Il avait eu affaire à la justice pour des histoires de drogue, mais aussi de violence et de conduite en état d'ivresse. La mère du nourrisson a déclaré que son compagnon l'avait frappée à plusieurs reprises avec les poings et les pieds. Cela s'est produit alors qu'elle tenait son enfant dans les bras. Après l'agression, la femme et sa fille ont été emmenées à l'hôpital où elles ont été examinées.

Bien que le bébé semblait en bonne santé, son état s'est rapidement détérioré. Une tomographie assistée par ordinateur a révélé une fracture du crâne et un hématome. On pense que le pronostic vital est engagé.

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