Le 24 février, Vladimir Poutine, le président de la Fédération de Russie, a pris la décision d'envahir l'Ukraine. Une situation qui semble peser sur tous les pays du monde. Le 4 avril dernier, les combats ont dégénéré et des images terribles ont circulé sur Internet. Anatoli Fedoruk, le maire de Boutcha, a déclaré à BFM TV que "des hommes, des femmes et des enfants" avaient été retrouvés. "Je pense que l'on peut qualifier le comportement des troupes russes en Ukraine de safari de la mort, de chasse à l'homme".
Parmi les victimes du massacre, le corps de Karina Yershova, une "belle" adolescente ukrainienne de 16 ans, a été identifié, rapporte le Daily Mail. Elle aurait été violée avant d'être abattue d'une balle à l'arrière de la tête par les troupes russes et jetée dans une fosse où gisaient plus de 400 corps. Une amie de la mère de la victime a partagé la terrible découverte sur les réseaux sociaux.
"Des racistes ont tué la fille de mon amie, Karina Jerschowa. La douleur est terrible. On s'est moqué d'elle, on l'a violée, puis on lui a tiré dessus et on l'a jetée à la poubelle. Aujourd'hui, ma mère a découvert qu'elle avait été tuée et a créé un groupe de soutien. S'il vous plaît, aidez-moi à l'enterrer. Je connaissais cette enfant depuis des années, je lui ai appris l'anglais, c'était une fille intelligente et talentueuse", a-t-elle écrit.
Un "génocide" pour Joe Biden
L'adolescente avait disparu depuis début mars. Sa mère avait lancé un appel à l'aide sur son compte Fabebook. Choqués par la folie meurtrière de Butscha, les hommes politiques n'ont pas tardé à réagir. Joe Biden, 46ᵉ président des États-Unis, a accusé Vladimir Poutine de vouloir "balayer la nationalité ukrainienne". Le successeur de Donald Trump a qualifié les actions du dirigeant russe de "génocide". Un mot fort qu'Emmanuel Macron n'a pas voulu réutiliser.
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