Guerre en Ukraine : un jeune homme de 21 ans, jugé pour le meurtre d'un sexagénaire, se retrouve face à une épouse éplorée... "Laissez-le pourrir en prison"

Guerre en Ukraine : un jeune homme de 21 ans, jugé pour le meurtre d'un sexagénaire, se retrouve face à une épouse éplorée... "Laissez-le pourrir en prison"

Vadim Shishimarin, 21 ans, a plaidé coupable d'avoir abattu de sang-froid Oleksandr Shelypov, un Ukrainien de 62 ans.

Mercredi 18 mai 2022, Vadim Shishimarin, 21 ans, a été jugé pour le meurtre d'Oleksandr Shelypov, un homme d'origine ukrainienne âgé de 60 ans. Le jeune homme aurait tiré plusieurs fois dans la tête du retraité sans aucune raison valable, a rapporté le Daily Mail. Sa femme, présente à l'audience, a affirmé que son mari ne représentait pas une menace pour les soldats russes. Au cours de sa carrière, le vieil homme avait même servi dans l'armée russe comme garde du corps du KGB pour l'ancien chef d'État soviétique Leonid Brejnev. Au moment du crime, il poussait son vélo avant d'être froidement abattu devant le portail de sa maison dans le village de Chupakhivka. Selon les informations de nos confrères, Vadim Shishimarina a tiré depuis la fenêtre ouverte d'une voiture volée, alors que son unité était en fuite après l'explosion d'un tank. Le jeune homme a reconnu les faits et a plaidé coupable.

"Il avait l'air d'un enfant".

L'épouse de la victime ne voulait pas manquer le procès de l'assassin de son mari. Pendant l'audience, elle lui aurait lancé des regards noirs, tout en déclarant au Daily Mail : "Je suis venue le voir en personne. Il avait l'air d'un enfant, mais il sera quand même puni". Pour elle, la mort de son mari est "insensée". "Je sais qu'il est militaire et qu'il suit les ordres, mais pourquoi n'a-t-il pas tiré au sol ou en l'air ? Il devrait pourrir en prison et passer le reste de ses jours à réfléchir à ce qu'il a fait".

Bien que Vadim Shishimarin ait tué l'amour de sa vie, Mme Shelypov a souligné qu'elle n'éprouvait "aucune haine" à son égard. Les premiers mots qu'il aurait prononcés à l'ouverture du procès pour crimes de guerre auraient d'ailleurs été les suivants : "Je vous demande pardon".

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