Demi Minor, une détenue transgenre incarcérée pour le meurtre de son père adoptif au centre correctionnel pour femmes d'Edna Mahan dans le New Jersey, a récemment admis avoir mis enceinte deux de ses codétenues. Ces aveux ont été confirmés par les autorités pénitentiaires du New Jersey. La prison d'Edna Mahan a commencé à accueillir des femmes transgenres dans le courant de l'année 2021, suite à une plainte déposée par une détenue et l'American Civil Liberties Union (ACLU). Actuellement, l'établissement accueille plus que les 25 détenues transgenres.
Pour William Sullivan, le président du syndicat qui représente la plupart des agents pénitentiaires de l'État, ces grossesses ne sont pas une surprise. "Nous l'avions prédit pour 2019, lorsque nous avons demandé une injonction pour arrêter le transfert des détenues qui s'identifient comme transgenres dans cet établissement pour femmes. Il y a des douches communes, des activités récréatives et nous ne pouvons pas surveiller les 800 femmes détenues chaque seconde de la journée", a-t-il expliqué. Cette déclaration a été reprise par le Daily Mail.
"Je suis tombée amoureuse"
Latonia Bellamy, l'une des deux détenues enceintes, a tenu à préciser qu'elle n'avait pas été violée. "Bien que ce ne soit pas autorisé, je suis tombée amoureuse et j'ai eu des relations sexuelles consenties avec une transsexuelle. Le sexe est interdit à Edna Mahan, mais j'ai fait ce qui est naturel pour tout être humain et j'ai établi une véritable connexion qui m'a apporté une grande quantité de soutien, de compréhension et d'amour".
Demi Minor aurait commencé sa transition en 2020, avant de quitter la prison pour hommes d'Edna Mahan. Une période difficile pour la détenue transgenre, qui indique dans une biographie en ligne qu'elle a été abusée et harcelée sexuellement par des agents pénitentiaires et d'autres détenus pendant son séjour dans la prison pour femmes.
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