Depuis la levée des masques le 16 mai, on aurait presque oublié l'existence du Covid 19. Surtout depuis que l'on parle d'un nouveau virus, la variole du singe. Il s'agit d'une maladie causée par un virus que l'on trouve dans certaines zones de jungle en Afrique. Là où les singes et les rongeurs peuvent transmettre cette infection à l'homme, par exemple lors de la chasse. La maladie se manifeste généralement par de la fièvre, de la fatigue, des douleurs musculaires, des maux de tête et des éruptions cutanées. Depuis le début du mois, il y a des cas partout dans le monde : en Espagne, au Portugal, aux États-Unis, au Canada et même en France.
Mais avant d'y penser, le mercredi 25 mai, la Haute Autorité de Santé nous rappelle que nous n'en avons pas fini avec le Covid 19 en annonçant une vaccination de rappel pour l'automne. Il s'agit pour l'instant de recommandations qui s'adressent aux personnes les plus exposées aux formes graves : Les personnes âgées de 65 ans et plus ainsi que les personnes immunodéprimées et leur entourage.
Selon la Haute Autorité de santé, le scénario le plus probable de développement de la pandémie est le suivant : un impact "moindre" de la circulation du virus, bien que toujours "actif", car "une immunité durable et suffisante permet de limiter les formes graves et les décès".
Vers une vaccination de rappel obligatoire ? Ce n'est pas à exclure. "Même si les données actuelles semblent montrer que l'épidémie se stabilise en France, il est très probable que la circulation du virus s'intensifie à nouveau périodiquement", indique la Haute Autorité de santé. Le scénario le plus probable est que "des pics périodiques de transmission pourraient survenir en raison de l'augmentation de la proportion de personnes dont l'immunité est diminuée, ce qui nécessiterait l'administration régulière d'un vaccin de rappel pour les personnes les plus à risque de développer une forme grave".
Antoine F-M