Depuis que les masques sont tombés dans les transports le lundi 16 mai, suite à l'annonce faite par Olivier Véran une semaine plus tôt après le conseil des ministres, le Covid 19 nous semble déjà derrière nous. Et pourtant, si l'on en croit le ministère espagnol de la Santé, un nouveau virus est en train de faire son apparition. Le mercredi 18 mai, l'Espagne a même lancé une alerte sanitaire après la découverte de huit cas de variole du singe parmi les huit suspects.
La variole du singe est une maladie causée par un virus que l'on trouve dans certaines zones de jungle en Afrique. Là où les singes et les rongeurs peuvent transmettre cette infection à l'homme, par exemple lors de la chasse. La maladie se manifeste généralement par de la fièvre, de la fatigue, des douleurs musculaires, des maux de tête et des éruptions cutanées sur les muqueuses. Selon l'Organisation mondiale de la santé, elle n'est mortelle que dans 1 à 10 % des cas, le plus souvent chez les jeunes enfants, qui sont les plus sensibles.
En ce qui concerne la transmission interhumaine, elle se fait "principalement par les particules présentes dans les gouttelettes respiratoires et nécessite généralement un contact prolongé en face à face", précise l'organisation. Et jusqu'à présent, il n'existe ni vaccin spécifique ni traitement pour y remédier. Les personnes infectées doivent donc s'isoler et se protéger pour les autres qui entrent en contact avec elles : masques, gants et/ou lavage fréquent des mains.
L'Espagne n'est pas le seul pays à avoir enregistré des cas de variole du singe. Le Portugal soupçonne également une vingtaine de cas depuis début mai, tandis que le Royaume-Uni en a déjà identifié sept. Le retour des restrictions sanitaires ? On n'en est pas encore là, mais la découverte de tous ces cas infectés est un petit rappel à l'ordre : même si le covid disparaît de nos têtes, nous ne sommes pas à l'abri d'une nouvelle pandémie !
Antoine F-M