Ophélie Meunier, menacée de mort depuis le 23 janvier, vient d'être placée sous protection judiciaire. Et le protocole se durcit. Alors que l'animatrice fêtait son retour à la tête de Zone Interdite et se réjouissait de voir enfin sortir la grande enquête sur l'islam radical, elle a finalement rapidement vu son rêve se transformer en cauchemar.
Selon les informations du Monde, Nicolas de Tavernost, le président du groupe M6, a annoncé qu'Ophélie Meunier avait été placée sous protection policière. Elle était accompagnée d'Amine Elbahi, un témoin présent à Roubaix et reconnu sur les images du reportage. Une situation délicate et angoissante pour la journaliste qui ne cesse de se défendre, notamment sur Twitter, en publiant de nombreux articles sur la liberté de la presse.
Touchée par la situation, Karine Baste Régis, journaliste à France 2, a tenu à l'assurer de son soutien. Mercredi 2 février, lors du journal télévisé de 20h, la présentatrice a pris quelques minutes pour s'exprimer sur le sujet devant les caméras : "La direction de l'information de France Télévision soutient l'équipe de l'émission de M6 Zone Interdite. Des reporters, la présentatrice ainsi que des témoins ont été menacés à la suite d'une enquête consacrée à l'islamisme radical à Roubaix. France Télévisions rappelle que "la liberté d'information est une des libertés fondamentales de notre démocratie".
Elle n'est d'ailleurs pas la seule à le dire. La collègue d'Ophélie Meunier, Nathalie Renoux, a laissé quelques mots, et Harry Roselmack, également victime de harcèlement et de menaces à son arrivée sur TF1, lui a apporté son soutien.