Dans l'émission C à Vous sur France 5, il n'a pas été question que d'argent. Le mercredi 9 mars, Anne-Elisabeth Lemoine recevait François Hollande. L'ancien président de la République a dévoilé le salaire qu'il percevait à l'Élysée.
Mais il a également été interrogé sur des sujets d'actualité et sur l'invasion russe en Ukraine, qui a commencé il y a dix jours. Le prédécesseur d'Emmanuel Macron a raconté sa première rencontre avec le président russe. "Lorsque j'ai reçu Vladimir Poutine pour la première fois en 2012, je venais d'être élu président et il venait de redevenir président. Il m'a tout de suite tenu un discours agressif contre les États-Unis en me disant : 'Vous voyez, ils veulent installer des missiles, ils veulent nous attaquer'. Je lui ai dit : 'Non, soyez réaliste, il n'y a pas de volonté agressive', et il était dans cette détermination vis-à-vis des États-Unis.
Par ailleurs, l'homme qui dit "comprendre le Poutine" a affirmé qu'il ne s'était "jamais trompé sur ce que voulait Vladimir Poutine". "Il veut restaurer l'Union soviétique sous une autre forme. Il est profondément humilié par ce qui s'est passé à la fin de l'Union soviétique, il pense que c'est un complot américain, et il maintient son peuple et son pays dans cette histoire là".
Selon lui, Vladimir Poutine "tient un discours avec sa propre logique, qui n'est pas la nôtre, mais il tient un discours avec des formules historiques. Lui-même défend l'idée que l'Ukraine est la Russie".
Dans une tribune publiée dans Le Monde, François Hollande a appelé au boycott de l'énergie russe. "Si on veut arrêter Vladimir Poutine dans sa guerre en Ukraine, il faut commencer par ne plus lui acheter de gaz", avait-il lâché.
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