Depuis l'invasion russe de l'Ukraine, tous les regards sont davantage tournés vers le président de la Fédération de Russie. Le chef du Kremlin semble déterminé à mener sa guerre jusqu'au bout malgré les nombreuses sanctions internationales. Cela laisse penser à certains experts que Vladimir Poutine n'a plus rien à perdre. Une longue enquête de Slate semble démontrer que le comportement empressé du président pourrait être lié à son état de santé. De nombreuses rumeurs circulent à ce sujet. Depuis plusieurs semaines, les rumeurs d'un cancer se multiplient sur Internet. Le très sérieux média d'investigation russe Proyekt a toutefois affirmé que Vladimir Poutine souffrait d'un cancer de la thyroïde. Le Times a également rapporté cette histoire le 1er avril.
Vladimir Poutine, bientôt 70 ans, est soutenu par une brigade de médecins qui lui sont dévoués. Parmi eux, Evgueni Selivanov, un chirurgien oncologue spécialisé dans le cancer de la thyroïde, selon Proyekt. Il aurait rendu visite au président de la Fédération de Russie pas moins de 35 fois en quatre ans, lorsqu'il se trouvait dans sa résidence au bord de la mer Noire. Deux autres spécialistes des oreilles, de la gorge et du nez, nommés Igor Esakov et Alexei Shcheglov, auraient également passé beaucoup de temps avec Vladimir Poutine. Pour traiter sa maladie, le chef du Kremlin aurait également eu recours à des méthodes de guérison plus traditionnelles, selon les journalistes chargés de l'enquête. Il aurait notamment essayé des bains de sang à partir des bois d'un cerf abattu, qui ont la réputation d'améliorer le système cardiovasculaire.
Abus de la chirurgie esthétique ?
Parallèlement, le média d'investigation explique que des stéroïdes auraient été administrés à Vladimir Poutine lors du traitement de son cancer, ce qui pourrait expliquer son apparence soudainement bouffie. D'autres experts privilégient en revanche l'abus de chirurgie esthétique. Dans un précédent documentaire diffusé en Allemagne, le biographe Ben Judah affirmait que le président avait simplement "peur de vieillir".
Hélène Bardeau