A l'instar de Marie-Sophie Lacarrau, qui a succédé à Jean-Pierre Pernaut, Julian Bugier met parfois l'accent sur les lieux régionaux et leurs spécialités dans son édition de 13h. Une ligne éditoriale qui déroute parfois un peu certains téléspectateurs. Hier, mercredi 3 novembre, certains téléspectateurs de France 2 ont même reproché au journaliste d'utiliser les mêmes sujets que son rival télévisuel.
"C'est assez pathétique d'ailleurs, ce journal de la mi-journée ( ?) à la télévision publique...", "Niveau zéro en journalisme...", "Oh la ligne éditoriale du journal de @France2... c'est l'automne et la pluie est mouillée !". Quand @JulianBugier fait un pernaut !", "France 2 commence son journal télévisé avec des chauffages à bois et continue avec des sports de plein air..... A quelques mois d'une élection délicate et à titre d'exemple, il serait dommage de parler du nouveau maire de NY avant la 18e minute... sans rien dire...", ont exprimé certains internautes sur Twitter.
Des manifestants perturbent le journal télévisé de France 2
Mais, comme promis en début d'année scolaire, Julian Bugier a voulu se rapprocher un peu plus des Français dans leurs régions. Et il l'a fait dans le vrai sens du terme. Le jeudi 4 novembre 2021, le premier transfert du programme d'information a eu lieu. Le journaliste s'est rendu à Dieppe dans le département de la Seine-Maritime en Haute-Normandie. Il s'est rendu sur le célèbre marché de la ville pour interroger les commerçants et les derniers habitants qui y faisaient encore leurs courses. Les citoyens de Dieppe viendront pour se poser, "pour parler de leurs préoccupations, pour leur donner un écho, mais aussi pour montrer des initiatives", a promis Julian Bugier.
Le seul petit problème est qu'en dehors des enclaves protégées des studios de télévision, les événements imprévus s'accumulent. A la fin d'un reportage sur les records réalisés par le Cac 40, une personne non loin du journaliste s'est mise à crier. Alors qu'il évoquait le retour des masques dans les écoles, Julian Bugier a été contraint de garder son calme alors que les cris se faisaient plus forts : "Macron démission !", "Benalla en prison !". "Il y a quelques perturbations ici sur le plateau, c'est normal, c'est du direct", commente calmement le présentateur.
Voir aussi : Julian Bugier lapses Anne Claire Coudray