Il a plus d'une fois fait parler de lui dans la presse à scandale... Entre ses débuts tumultueux avec son groupe de rap NTM et ses relations amoureuses tumultueuses, JoeyStarr ne rate pas une occasion de se faire remarquer. Mais tout n'est pas vraiment de sa faute.
Le rappeur est conscient de ses erreurs et de ses débordements et souhaite aujourd'hui tirer un trait sur le passé. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il a accepté de réaliser un biopic intitulé Suprêmes, qui raconte ses débuts au sein du groupe. La chaîne TMC diffusera le vendredi 26 novembre un documentaire inédit sur NTM, dans lequel les différents protagonistes témoigneront. Le moment d'aborder le sujet de l'hôtesse de l'air et de son procès.
En 1998, les membres du groupe de rap se retrouvent face à plusieurs hôtesses de l'air dans un hôtel de Montpellier. C'est à ce moment que JoeyStarr semble saisir le bon moment pour critiquer cette profession : "Il a dû dire quelque chose comme : 'Ah, les hôtesses de l'air, ce n'est plus ce que c'était. Ce sont des boudins !", comme le rapporte un proche dans le documentaire. L'une des hôtesses, loin d'apprécier cette remarque, lui a donné une gifle. Le rappeur lui rend immédiatement sa gifle. La jeune femme porte alors plainte.
Cette nouvelle a découragé les partenaires des concerts de NTM et le spectacle au Stade de France a été annulé. Une situation insupportable pour JoeyStarr qui, quelques années plus tard, ne comprend toujours pas : "Je me prends une claque dans la gueule. Je lui réponds et je paie !". Finalement, il est conscient d'avoir légèrement dérapé, mais trouve tout de même une excuse : "Je pense que tout le monde dérape dans sa vie. Et je ne souhaite à personne que cela fasse la une des journaux le lendemain". Un débordement de colère dans son quotidien que JoeyStarr explique sans détour : "Moi, mon premier disque, quand il est sorti, il dormait dehors. Je n'avais pas de maison, j'étais dans la rue, je n'avais personne ... J'ai donc été obligé de travailler avec les moyens du bord. Tout ça pour te dire que tu as quelque chose en toi qui fait que si quelqu'un vient dire du mal de moi, j'ai une impulsion qui va vers le haut. Je ne régule pas l'histoire. Je me mords les doigts parce que je ne peux pas juger de la connerie à distance".