Des indiscrétions qui ne redorent pas son image. Depuis qu'il est ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin ne fait pas toujours l'unanimité. Un peu comme tous les "premiers flics de France" avant lui. Mais contrairement à ses prédécesseurs, l'ancien porte-parole de Nicolas Sarkozy a quelques problèmes avec la justice, puisqu'il est accusé de viol et de harcèlement.
Ces accusations auraient pu faire l'objet d'une énorme couverture médiatique s'il n'y avait pas eu d'autres événements au même moment. En effet, au même moment, Nicolas Hulot était lui aussi au centre d'une autre affaire sexuelle. Mais c'est surtout le fait que Laura Smet ait annoncé publiquement que son père Johnny Hallyday l'avait déshéritée qui a pris le dessus. Cela a permis à Gérald Darmanin d'"éviter" la colère et l'exaspération des Français face à l'affaire dont il se voyait accusé.
L'appel de l'ancien président de la République
Une situation sans doute évoquée dans le livre Gérald Darmanin, le baron noir du président, paru jeudi 31 mars. Mais c'est surtout un autre événement qui retiendra l'attention des lecteurs. Notamment le moment où Nicolas Sarkozy a fait subir un "interrogatoire" à son ancien porte-parole, au moment où Emmanuel Macron se faisait élire président de la République. L'ancien chef d'État lui a demandé : "Qui est le Premier ministre ?". Ce à quoi Gérald Darmanin a simplement répondu : "Je ne sais pas".
Cette réponse n'a pas du tout plu à Nicolas Sarkozy, qui a alors déclaré : "Il y a deux choses. Soit tu es un idiot et tu n'as pas demandé. Ou tu sais et tu ne veux pas me le dire, donc tu n'as pas confiance et tu m'appelles...", lui a-t-il fait savoir. Une "erreur" de la part de Gérald Darmanin que le ministre de l'Intérieur a sans doute retenue et qu'il ne répétera pas à l'avenir si Nicolas Sazkozy l'appelle à nouveau.
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