"Treize heures d'attente, sans boire, sans manger..." : Gilles Bouleau démoralisé par Vladimir Poutine !

"Treize heures d'attente, sans boire, sans manger..." : Gilles Bouleau démoralisé par Vladimir Poutine !

Gilles Bouleau s'est entretenu avec nos confrères de Konbini au sujet d'une interview de Vladimir Poutine au cours de laquelle le président russe n'avait pas ménagé le journaliste de TF1.

Vladimir Poutine est un dirigeant insaisissable qui prend parfois un malin plaisir à "maltraiter" ses interlocuteurs. En 2007, alors que Nicolas Sarkozy venait d'être élu président de la République, il avait tenté de prendre le dessus sur son homologue russe, qui l'avait alors atomisé et humilié. "C'est bon, tu as fini ? Maintenant, il y a deux possibilités : Soit tu continues sur ce ton et je t'écrase, soit tu arrêtes de parler comme ça et tu verras que je peux faire de toi le roi de l'Europe", lui aurait lancé le chef du Kremlin.

Plus récemment, tout le monde a encore en tête les images surréalistes de Vladimir Poutine recevant Emmanuel Macron et le tenant fermement sur de longs mètres, alors que les deux présidents sont assis à table dans une pièce surdimensionnée. Si l'actuel locataire de l'Élysée a d'ailleurs été déçu par les promesses non tenues de son homologue, cela confirme que rien ne se passe vraiment comme prévu avec le chef de l'État russe. Et ce n'est pas Gilles Bouleau qui dira le contraire.

Le journaliste de TF1 s'est confié à nos confrères de Konbini à propos d'une interview qu'il a réalisée avec Vladimir Poutine : "L'interview était juste dingue parce qu'il nous a fait languir. Il y avait son attaché de presse qui venait toutes les heures et nous disait : 'Eh bien, M. le président a une réunion avec un secrétaire à l'agriculture mais si vous pouvez attendre encore deux heures, il se montrera'. Si vous pouvez patienter quelques heures de plus, il devrait vous recevoir bientôt")".

Après "13 heures d'attente", "sans boire ni manger", Gilles Bouleau rencontre enfin le président russe et raconte : "Nous étions épuisés, presque soulagés de le voir arriver". "droits de l'homme les plus élémentaires en Russie". Heureusement que vous n'êtes pas russe, n'est-ce pas ? Les journalistes russes n'osent pas poser cette question'.