Le concours Miss France est au cœur d'un énorme scandale. Depuis de nombreuses années, les jeunes femmes aiment participer à cet événement désormais légendaire. Malheureusement, les strass et les paillettes ne servent qu'à cacher une triste réalité. Le samedi 22 janvier 2022, plusieurs candidates se sont exprimées dans le journal Le Parisien sur la partie émergée de l'iceberg. Des déclarations inattendues qui pourraient mettre le feu aux poudres. "Certaines candidates ont perdu jusqu'à 6 kilos", peut-on y lire. Et ce, en raison d'un "manque de nourriture. On ne nous donnait clairement pas assez à manger", explique une candidate anonyme. "Parfois, on nous livrait des plats supplémentaires. On avait l'impression d'être à Koh-Lanta", ajoute la jeune femme. Une histoire bien triste.
Outre le manque de nourriture, le quotidien des candidates était également très intense. "Nous enchaînions près de dix heures de chorégraphies par jour et le soir, nous devions participer à des dîners représentatifs. A cela s'ajoutaient les tournages de films, les clips musicaux, les interviews... Nous ne nous couchions pas avant minuit". Même si le concours de Miss France était son objectif, il reste aujourd'hui l'une des pires expériences de sa vie. Selon nos confrères, de nombreuses candidates "n'auraient pas tenu le rythme imposé par les deux semaines de répétitions". Une ancienne participante interviewée par le journal se souvient : "A cause du manque de sommeil, certaines filles ont eu des problèmes de tension ou sont tombées malades". Une autre explique : "Beaucoup s'effondrent pendant les répétitions. Nous, les filles, on s'est dit qu'on devait être payées du premier au dernier jour, parce que sans nous, il n'y aurait pas de spectacle".
Mais si certaines figurantes détestaient la préparation en raison du "mauvais traitement" auquel elles étaient soumises, d'autres protestaient contre le salaire ridicule. "Nous étions payés 84 euros par jour, soit un total de 252 euros net". Pour Gwenegan Saillard, Miss Champagne-Ardenne 2020, la somme versée était ridicule. "Pourquoi ne sommes-nous payées que pour trois jours ? Le contrat devrait couvrir le mois entier durant lequel nous nous rendons disponibles, durant lequel nous mettons nos études, nos emplois, notre vie entre parenthèses. Recevoir des cadeaux ne remplace pas un salaire. De plus, nous sommes encouragés à en faire la promotion sur nos réseaux sociaux. Nous devenons des muses volontaires. C'est de l'exploitation". Ces déclarations devraient mettre Sylvie Tellier dans l'embarras