100% mag, Maison à vendre, Des gîtes pas comme les autres, D & CO, Mieux chez soi, 100% déco... Au fil des ans, la décoratrice Sophie Ferjani est devenue l'un des visages les plus reconnaissables de la sixième chaîne. Lorsqu'elle a été contactée par M6 il y a 14 ans, l'assistante de Stéphane Plaza se souvient exactement de l'e-mail qui a changé sa vie : "Ils m'ont dit : "Salut Sophie, ça te dirait d'animer une émission de décoration ? À l'époque, nous nous sommes dit : "C'est génial, ça va me faire de la publicité". Je ne pensais qu'à ça à l'époque, je me fichais de passer à la télé", se souvient la jeune femme de 44 ans, invitée du podcast "Femmes de télé" de Télé Loisirs.
Alors Sophie Ferjani, agréablement surprise par ce contact et immédiatement séduite par le casting, s'est plongée dans cette nouvelle aventure télévisuelle qui lui est tombée dessus. Une réputation qui lui a permis d'ouvrir un magasin de décoration à Marseille, un projet qu'elle n'aurait pas pu réaliser aussi facilement sans la télévision. "La télévision m'a tout facilité, mais peut-être aussi parce que je travaillais plus dur. Je dirais que le plus dur a été d'être reconnu par l'équipe de production..... Et en interne. Le spectacle en lui-même s'est toujours bien déroulé, mon travail, je sais comment le faire, je me lance des défis à chaque fois. Je dis toujours à mes enfants "la confiance en soi est votre pire ennemi", vous ne devez jamais être sûr de vous. J'ai toujours une intuition avant de commencer un projet. Et c'est comme ça que je vais faire, parce que je ne veux pas décevoir", a expliqué Sophie Ferjani.
Sophie Ferjani est reconnaissante de l'élan que lui a donné la télévision, mais elle souligne aussi un inconvénient majeur : le salaire ! "Quand j'ai commencé il y a 14 ans, tout le monde m'a dit : "Tu vas faire de la télévision, tu vas gagner tellement...". Sauf qu'en réalité, ça ne fonctionne pas comme ça. L'argent est gagné par la notoriété, par la publicité qui vient après. On ne peut pas vivre uniquement d'une exposition", a déclaré l'architecte d'intérieur à nos confrères de Télé Loisir.
"Je gagnerais mieux ma vie si je rapportais le taux journalier en travaillant avec mes clients. C'est juste que la télévision paie moins. J'ai dû me battre et faire mes preuves, mais vous pouvez imaginer que tout ce que je fais est comparé au nombre de jours. Et ils m'ont dit : "Tu devrais être heureux de passer à la télé". C'était toujours une relation que je trouvais difficile parce que je ne voulais pas passer à la télé, je m'en fichais. J'ai lutté, et cette amertume reste dans ma bouche après 14 ans", admet Sophie Ferjani, qui a visiblement mis du temps à convaincre la chaîne de lui verser ce qu'elle méritait.....
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