En janvier 2020, l'acteur Richard Berry s'est retrouvé au cœur d'un énorme scandale lorsque sa fille Coline Berry a déposé une plainte pour viol et agression sexuelle. Dans un témoignage poignant, la mère avait décrit en détail les jeux sexuels sordides auxquels son père s'était livré avec elle pendant son enfance. Alors que le célèbre acteur a rapidement démenti ces accusations, son ancienne compagne Jeane Manson, accusée par Coline d'avoir participé aux agressions, a également assuré qu'elles n'avaient rien à voir l'une avec l'autre et a déposé une plainte pour diffamation.
"Ces mensonges doivent cesser. Je ne peux pas vivre avec ces doutes que les gens peuvent avoir sur moi. Je suis une personne très intègre, je l'ai toujours été. Je n'ai jamais eu de soupçons, jamais. Et je pense que je suis assez intelligent pour le savoir. Si j'avais vu quelque chose d'inapproprié, je l'aurais signalé immédiatement", a déclaré la chanteuse américaine à BFMTV quelques heures avant le procès.
Un procès sous haute tension
Jeane Manson et Richard Berry étaient donc présents vendredi 1er avril au tribunal d'Aurillac pour l'ouverture du procès. "Tout est faux. Ce sont malheureusement tous des mensonges et elle a, je pense, fini par y croire. C'est désespérant pour un père. Je ne suis pas attiré par les enfants. Je suis profondément, honnêtement, désespéré", a déclaré Richard Berry, qui a été entendu comme témoin. Coline Berry a répété les accusations portées contre son père et son ancienne belle-mère : "Ce sont des images qui resteront à jamais [...] Des images impures, abominables".
Coline Berry giflée pendant le procès
Lors de l'audience, Richard Berry était accompagné de son épouse Pascale Louange. Comme le rapporte l'AFP, celle-ci s'est levée de son siège à la fin de l'audience et a giflé Coline Berry qui, selon elle, mentait depuis des années. "La violence n'a pas sa place dans cette salle d'audience", a déclaré Karine Shebabo, l'avocate de Coline Berry. "Les insultes sont de la violence", a rétorqué Pascale Louange. "En vingt ans d'exercice du métier d'avocat, je n'ai jamais vu cela. C'est la difficulté des victimes d'inceste à dénoncer les faits : On est obligé de les frapper pour les faire taire", a déclaré Karine Shebabo à l'issue de l'audience.