La deuxième saison de l'émission Qui veut être mon associé est actuellement diffusée sur M6. L'émission réalise de très bons scores d'audience avec près de deux millions de téléspectateurs. Le concept est assez original et permet à des créateurs d'entreprise de se présenter devant un jury d'investisseurs. Une sorte de joyeuse émission de télévision qui popularise le processus de levée de fonds. Et même si certains essuient un refus catégorique de la part des investisseurs potentiels, le coup de pub pour leur entreprise est évidemment une aubaine marketing.
Cette fois, les jurés ne sont pas des chanteurs ou des professionnels de la musique, mais des investisseurs. Des patrons et patronnes qui peuvent se prévaloir de leur solidité financière et de leur expérience pour décider d'investir dans le projet présenté par les candidats qui défilent devant eux. Parmi eux, Marc Simoncini, le fondateur de Meetic, ou Sophie Mechaly, la directrice de la marque de vêtements Paul and Joe.
Anthony Bourbon, directeur d'une start-up, avoue avoir été sans domicile fixe.
Anthony Bourbon, directeur de Feed, une entreprise spécialisée dans la nutrition, et investisseur dans une quarantaine de start-ups, est l'un des nouveaux visages de cette deuxième saison. Avec sa bonne mine et son attitude assurée, il fait partie des négociateurs en vue de cette nouvelle salve d'épisodes. Mais si le jeune entrepreneur peut être fier de sa réussite, la vie ne lui a pas toujours fait de cadeaux.
"J'avais un père violent et une mère dépressive. Après son divorce, je me suis mis avec ma mère, mais nous n'avons pas réussi à nous entendre. Alors quand on m'a demandé de partir, je n'ai pas résisté. J'avais déjà l'ego d'un entrepreneur et je ne voulais pas m'apitoyer sur mon sort. Mais je ne veux pas parler de cette période, je veux envoyer un message positif", a expliqué Anthony Bourbon à nos confrères de Télé Star. Après avoir vécu dans la rue à l'âge de 16 ans, il raconte qu'il n'a aujourd'hui plus aucun lien avec sa famille.