Franck Gastambide est un Franck Gastambide intransigeant qui s'est dévoilé ce week-end. Invité du magazine "Sept à huit" pour présenter le fameux "portrait de la semaine" sur TF1 ce dimanche 13 février, Franck Gastambide est revenu sur sa scolarité difficile. "La première partie de ma vie, la phrase que j'ai le plus entendue, c'est : 'Qu'est-ce qu'on va faire de lui?'", a-t-il confié à la journaliste Audrey Crespo-Mara franco.
L'acteur et réalisateur de "Pattaya" et "Taxi 5" n'a ensuite pas caché qu'il avait vécu l'école comme un théâtre d'humiliations pour lui-même. "'Tu es combien dans la classe ? Deuxième ou troisième', 'Quelle est ta moyenne?' et 'Qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand ? Chacune de ces questions était une humiliation potentielle. Je ne laissais personne m'humilier, mais l'école était pour moi un lieu d'humiliation parce que je savais que tout était trop compliqué et je ne savais pas pourquoi tout était si compliqué", a témoigné l'artiste de 43 ans.
Ces difficultés auraient très bien pu le faire basculer du côté obscur et le faire glisser dans la criminalité. "Je me souviens très bien de ce moment. Le moment où l'on peut abandonner, où l'on peut faire les mauvais choix, parce que forcément la déception des parents génère de la colère, et la réponse à cette colère est parfois, pour l'adolescent en colère que j'étais, de dire : 'Allez tous vous faire foutre et je me débrouillerai'", a-t-il confié.
Mais son amour des animaux lui a permis de pénétrer peu à peu dans le milieu du cinéma, et la suite est connue. Ses capacités d'analyse et son hypersensibilité ont été déterminantes dans sa réussite. Car Franck Gastambide a été diagnostiqué HPI. Une forme de haut potentiel qui va de pair avec un QI très élevé. Un terme que l'acteur n'apprécie pas particulièrement. "Ce terme suscite immédiatement une réaction d'autodéfense de la part de ceux qui ne le sont pas", admet-il avant de s'agacer des remarques qu'il pourrait recevoir. "Haut potentiel intellectuel, pour faire les films que tu fais, on n'a pas besoin de ça...", lance-t-il.