Le mercredi 16 mars 2022, les téléspectateurs de France 2 pourront retrouver Pierre Arditi dans la fiction "Ce que Pauline ne vous dit pas". A l'écran, l'acteur incarne un personnage perfide qui veut détruire sa belle-fille par tous les moyens. Dans les colonnes de Télé-Loisirs, la star s'est longuement exprimée sur son rôle. "Il était intéressant à jouer en raison de sa duplicité. Bernard Borel apparaît au premier abord comme un bourgeois sympathique, bienveillant et libéral, puis il se révèle peu à peu comme un homme particulièrement odieux", a-t-il analysé auprès de nos confrères. "C'est ce travail qui m'a intéressé. Cette façon de tenir en respect sa nature monstrueuse et de ne la dévoiler que par petites touches. Il y a notamment cette scène où il est face à Pauline (Ophélia Kolb, ndlr), qu'il démonte complètement avec des mots très durs. J'ai trouvé cette séquence extraordinaire à jouer [...]".
Dans ce registre, Pierre Arditi excelle avec brio. Au fil des années, il est devenu l'une des figures incontournables de l'art 7ᵉ. Parallèlement à sa carrière, l'artiste aime parfois parler de sa vie privée. Dans le passé, le mari d'Evelyne Bouix était accro au jeu. Dans l'adversité, le principal intéressé mentait souvent à ses proches pour vivre sa passion à l'abri des regards. Malheureusement, l'acteur a également perdu beaucoup d'argent.
Au début de sa carrière, Pierre Arditi s'était associé à un groupe de cercles de jeu à Paris. Après quelques parties réussies, il a voulu retenter sa chance, mais "la chance l'a vite quitté" : "J'ai commencé à inventer des excuses bidon pour ne plus aller au travail et jouer à nouveau, dans l'espoir de réussir à nouveau. J'inventais des choses pour emprunter de l'argent, je falsifiais des signatures", a avoué l'artiste au magazine Gala.
À la longue, Pierre Arditi s'est toutefois inquiété pour toute sa famille. "Un soir, j'ai perdu mon argent de vacances. Ma femme et mon fils m'attendaient pour partir le matin même. Quand j'ai quitté le cercle, il me restait cinquante boules [...] Entre 5 heures et 7 heures du matin, j'ai passé plusieurs coups de téléphone pour récupérer l'argent. J'ai menti une dernière fois", a-t-il déclaré. "Défiguré, brisé, tordu. Je me suis dit, mon ami, il y a deux écoles : 'Tu te flingues ou tu laisses tout tomber et tu rembourses'". Dix ans plus tard, Pierre Arditi a réussi à payer toutes ses dettes : "Mon narcissisme m'a sauvé. Je n'aimais pas mon visage dans ce reflet".
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