Lors de son apparition sur le plateau de Quotidien de Yann Barthès le 3 mars, Patrick Poivre d'Arvor a été accusé de viol par l'écrivain Florence Porcel. L'ancienne star de l'information de la première chaîne s'est défendue avec les meilleurs arguments : "Je n'ai jamais de ma vie accepté une relation qui n'était pas consensuelle, qui était forcée. [...] Pour moi, il n'y a rien de pire que de forcer quelqu'un à faire quelque chose. Résolument, l'ancien partenaire de Claire Chazal a parlé de "falsifications" et a exprimé sa "colère". Quant aux autres déclarations accusatrices qui sont apparues sur les médias sociaux ces derniers jours ? Patrick Poivre d'Arvor abonde dans le même sens et dénonce : "Tout ça, que de l'anonymat, toujours de l'anonymat. Jamais une personne qui ose venir me voir et me dire face à face : "Non, ce n'était pas bien". Face à cette défense ouverte, huit victimes présumées du journaliste ont décidé de témoigner dans Libération.
Patrick Poivre d'Arvor utiliserait le même modus operandi.
"Ces femmes racontent des histoires sur Patrick Poivre d'Arvor qui pourraient être qualifiées de viol, d'agression sexuelle ou de harcèlement", rapportent nos confrères de Libération. Toutes ces femmes ont dénoncé un modèle de domination. "Il m'a fallu des années pour me débarrasser de la chape de dégoût et de honte, des années pour me dire que j'aurais pu crier, me débattre, frapper ou m'enfuir", raconte Hélène Devynck, scénariste et ancienne journaliste à LCI qui affirme avoir été violée chez Patrick Poivre d'Arvor en 1993.
Tous ces témoignages concordent sur un point : les questions perverses que le journaliste et l'écrivain leur posaient au début de leur rencontre. "Vous êtes un couple ? Êtes-vous fidèle ? Êtes-vous satisfait de votre vie sexuelle ? Quand avez-vous fait l'amour pour la dernière fois ? Vous masturbez-vous ? Es-tu nue ?" "Des questions posées d'une voix "douce", "mielleuse" ou "enveloppante" dès la première conversation, comme en témoignent divers témoignages", décrivent nos confrères qui ont eu accès au rapport d'enquête. Patrick Poivre d'Arvor y est dépeint comme "un prédateur sexuel qui abuse de sa notoriété et adopte un mode opératoire similaire dans l'approche de ses victimes et dans la brutalité de ses actes, commis sans la moindre tentative de séduction et sans la moindre considération pour les femmes qui ont osé repousser ses avances".
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