Au fil des années, l'émission Zone Interdite sur la sixième chaîne est devenue incontournable. Chaque jour, de nombreux sujets d'actualité sont mis en avant. Dans l'un des derniers numéros de la célèbre émission, Nicolas de Tavernost, président du directoire, et son équipe se sont intéressés à l'islam radical dans la ville de Roubaix. Après la diffusion du reportage, Ophélie Meunier a reçu d'innombrables menaces de mort. Depuis, des mesures ont été prises pour la "protéger". Dans la foulée des turbulences, la journaliste a été placée sous protection policière.
"J'ai demandé si nous avions des garanties, s'il s'agissait d'une émission extrémiste entre guillemets, j'ai demandé si la présentatrice était protégée. J'ai demandé si les témoins qui parlent sont bien floutés, etc. J'ai fait le métier que j'estimais devoir faire dans une émission dont la décision finale m'appartenait. Je revendique d'avoir autorisé cette émission", a déclaré Nicolas Tavernost, cité par Allo People : "Mais parce qu'on me l'a demandé. On aurait pu prendre la décision inverse. Je considère qu'il est de mon devoir de prendre mes responsabilités : Si vous appelez cela de l'ingérence, j'appelle cela l'exercice de mon métier". De son côté, le juriste Amine Elbahi, qui a participé au reportage, a également été violemment attaqué. "Mon numéro de téléphone a circulé sur les réseaux sociaux, plusieurs appels au meurtre ont été diffusés", a-t-il regretté sur BFM TV. "On me menace de décapitation, d'égorgement, qu'on s'en prenne à moi parce que j'ai tenu un discours de vérité à visage découvert et notamment sur l'inaction du maire de ma commune".
Sur Internet et dans les médias, de nombreuses stars et anonymes ont apporté leur soutien à Ophélie Meunier. C'est notamment le cas de Nathalie Renoux. Pour rappel, la principale intéressée présente le magazine Enquêtes criminelles sur W9. Elle n'a pas hésité à prendre la défense de sa collègue sur le plateau du Buzz TV : "Je pense à elle et je la soutiens. Le dossier est suffisamment sensible pour qu'on ne s'y attarde pas", a-t-elle assuré. Le message est passé !
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