Stomy Bugsy était l'invité de Thomas Sotto et Julia Vignali dans Télématin sur France 2 mardi 5 avril. Le chanteur et comédien a parlé de la pièce "Un jour j'irai à Détroit", dans laquelle il joue aux côtés de David Desclos et Cyril Guelle et qui raconte trois histoires basées sur des faits réels. L'ex de Noémie Lenoir joue un personnage qui, en novembre 1944, est enfermé dans une cellule de la Maison d'Arrêt de Fresnes et crie son innocence à qui veut l'entendre. Les seuls à l'écouter sont ses deux voisins de cellule : le soldat français Marcel Brovant (David Desclos) et le soldat américain Igor Ladzid (Cyril Guelle).
Comme c'est la période des élections, Stomy Bugsy a ensuite été interrogé sur les élections présidentielles à venir. "Allez-vous voter ?", lui a demandé Julia Vignali. "Bien sûr... bien sûr qu'il faut aller voter !", a répondu l'humoriste avant de s'adresser aux jeunes qui ne se passionnent pas pour la politique, se désintéressent des sujets importants et encouragent ainsi l'abstention. "Je leur dis que si vous ne vous occupez pas de la politique, la politique s'occupera de vous. Il y a des gens qui se sont battus toute leur vie, comme Nelson Mandela, pour que nous ayons le droit de vote. Nous avons le droit de vote et il y a eu des gens qui se sont battus pour cela. Il n'y a même pas 60 ans, les femmes n'avaient pas le droit de voter en France. Il est donc important d'aller voter pour montrer que nous sommes des citoyens, que nous sommes français. Que nous sommes là pour faire bouger les choses, et que peu importe le parti politique auquel vous appartenez. Je ne suis pas là pour dire qu'il faut voter pour un tel ou un tel", a déclaré Stomy Bugsy.
"Vous ne vous engagez pas derrière un candidat ? Vous ne dites pas pour qui vous votez par exemple ?", demande Thomas Sotto. "On connaît ma sensibilité par rapport à tout ce que j'ai fait. Quand j'étais petit, mon père m'emmenait sur ses épaules à toutes les manifs et me faisait coller des affiches de François Mitterrand. Maintenant, j'en accroche une !", explique l'artiste, qui fêtera prochainement (le 21 mai) ses 50 ans.
Thibaud Cruz