Laurent Baffie revient sur scène avec un spectacle intitulé Soupe Miso. Dans cette création, l'humoriste parle sans filtre de son côté misogyne. Un sujet qu'il ne pouvait qu'aborder. Mais même s'il veut rire de lui-même, l'animateur ne veut en aucun cas excuser son comportement souvent dénoncé. Dans une interview accordée au journal Le Parisien, la star a même annoncé qu'il assumait sa "grossièreté". "Je ne proclame pas sur tous les toits que je suis un féministe convaincu, car je fais partie de l'ancienne génération et les mots 'pute' et 'salope' me viennent très facilement, mais je n'ai rien à prouver ni à réparer", a ajouté la star.
Mais même si Laurent Baffie admet qu'il fait partie de la vieille école, il semble néanmoins convaincu d'avoir évolué au fil des années. "Il y a parfois des dérives dans les dénonciations, mais je préfère que la peur change de camp, même s'il y a quelques effets pervers. Que les femmes osent enfin s'exprimer est une très bonne chose. Après des millénaires de domination des hommes". D'autant plus que de nombreuses jeunes femmes auraient pu lui "reprocher des conneries". C'était d'ailleurs le cas de Nolwenn Leroy lorsqu'elle était montée sur la scène de Salut les terriens ! en 2017. A l'époque, l'humoriste avait tenté à plusieurs reprises de soulever la jupe de l'interprète de "Juste pour me souvenir". Ce comportement déplacé avait choqué les spectateurs. De son côté, la star ne s'est pas sentie harcelée par Laurent Baffie, mais a expliqué au journal Le Parisien : "Avec mon fort caractère, si je m'étais sentie agressée, je me serais défendue en lui mettant un coup de coude dans la figure. Je l'aurais fait avec n'importe qui d'autre, mais Laurent est effectivement un ami, nous nous connaissons depuis 15 ans et il a toujours été bienveillant et respectueux à mon égard. S'il y a quelqu'un à la télévision qui n'est pas misogyne et intelligent, c'est bien lui".
Aujourd'hui, l'animateur admet cependant que son geste était déplacé : "A la fin de mon émission, les garçons viennent me voir et se disent : 'On a quand même fait du chemin, à l'époque on se permettait des choses...'. Chacun fait son petit mea culpa, moi le premier".