C'est un véritable coup de tonnerre. Dans une longue interview donnée ce matin sur BFM TV, Nicolas Hulot, l'ancien ministre de la Transition écologique, a annoncé sa volonté de quitter définitivement la vie publique. La décision de l'ancien ministre d'Emmanuel Macron est intervenue la veille de la diffusion d'une enquête de l'émission "Envoyé spécial", qui a donné la parole à des femmes l'accusant "d'agressions sexuelles et de viols" remontant à 1989.
"Ni de près ni de loin, je n'ai commis ces actes, ces allégations sont fausses", a déclaré Nicolas Hulot au micro de Bruce Toussaint, visiblement dans le but d'anticiper la diffusion du documentaire télévisé. "Je n'ai jamais forcé personne", a-t-il expliqué, mettant en cause un "système qui est en train de perdre la raison", avec "la justice qui se déplace sur les plateaux de télévision".
"Certains esprits malins y verront une référence à la culpabilité. Non, c'est l'expression de mon dégoût", a tonné l'ancien présentateur de télévision, confirmant qu'il avait "la conscience tranquille". "Je vais quitter la présidence d'honneur de ma fondation, qui est l'œuvre de ma vie". L'ancien ministre de l'Environnement affirme vouloir ainsi "me protéger des salissures que je vais m'attirer dans les jours qui viennent".
Nicolas Hulot a déjà été mis en examen pour des faits similaires.
Ce n'est pas la première fois que Nicolas Hulot est la cible de telles accusations. En 2018, le magazine Ebdo avait publié une enquête relatant une plainte pour viol déposée contre lui dix ans plus tôt. Le reportage à l'origine de la décision radicale de l'ancien animateur devrait être diffusé le jeudi 25 novembre 2021 sur France 2. Selon Nicolas Hulot, quatre ou cinq femmes porteraient des accusations contre lui, en plus de la petite-fille de François Mitterrand, dont la plainte pour viol avait déjà été évoquée il y a quatre ans.
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