Les fans d'Ici tout commencelé l'adorent pour son côté atypique et attachant. Depuis deux ans, il joue le rôle d'Eliot Prévost dans la série dérivée Demain nous appartient sur TF1. "Il" n'est autre que Nicolas Anselmo, qui joue le rôle d'un apprenti cuisinier non-binaire et pansexuel. Il a d'ailleurs fait une apparition très remarquée dans la série, en laissant tomber son pantalon devant ses camarades qui se permettaient quelques remarques déplacées lorsqu'ils découvraient une personne "différente" d'eux. Mais comment en est-il venu à décider de tenter sa chance dans la série ? Il a donné la réponse dans une interview pour Têtu.
"J'ai trouvé l'annonce sur Facebook. Je n'avais pas d'agent, donc je m'y suis présenté tout seul. Dans la description du personnage, il était écrit qu'il était non-binaire et pansexuel. J'ai directement pensé que c'était à moi d'incarner ce personnage", a déclaré Nicolas Anselmo. Mais samedi 7 mai, il a fait de nouvelles révélations sur Ici tout commence et surtout sur son enfance difficile. Notamment sa scolarité, durant laquelle il a été victime de nombreuses agressions verbales. "Je me faisais insulter en classe, j'entendais des 'pédés' de tous les côtés et je montrais mes fesses en classe. Assez naturellement, cela ne me dérangeait pas", explique-t-il à Nikos Aliagas.
Le témoignage poignant de Nicolas Anselmo
Ces insultes, Nicolas Anselmo les a subies très tôt à l'école : "Depuis la maternelle, je dirais qu'il y a des petits souvenirs qui me restent, c'était déjà beaucoup de rejet. Le regard des autres, 'le rose c'est pour les filles et le bleu pour les garçons'... 'tu danses, tu es une fille'. Et je ne comprenais pas tout ça". Cette déclaration bouleversante de l'acteur d'"Ici tout commence" a ému les internautes aux larmes.
Ils ont été nombreux à réagir et à saluer le courage du jeune acteur qui n'a pas hésité à revenir sur des moments douloureux de son passé. "Son témoignage était poignant et émouvant", "Il était si sincère et honnête", "Il est très touchant, attachant et d'une beauté intérieure, on a envie de le prendre dans ses bras et de ne plus le lâcher", ont écrit certains.
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