"Je veux représenter la femme française de 2022, une femme forte, libre, engagée, fière d'être féministe et Miss France 2022", a assuré Diane Leyre dimanche 12 décembre sur franceinfo, au lendemain de son élection. Des déclarations fortes, alors que le concours divise comme chaque année.
"Miss France est un concours rétrograde, sexiste, basé uniquement sur l'apparence", a déclaré Eléonore Stévenin-Morguet, porte-parole de l'association "Osez le féministe". Et d'ajouter : "Quant au fait qu'on demande aux candidates d'être célibataires, ce mythe de la virginité, de la pureté qu'on leur impose encore, ça n'a aucun sens. Ce qui ressort de ce programme, c'est qu'une femme modèle d'aujourd'hui est donc une femme jeune, belle, très mince, avec des cheveux longs".
Des propos forts qui vont à l'encontre des déclarations de nombreuses anciennes Miss France, à commencer par Elodie Gossuin, qui s'est récemment exprimée sur le sujet dans une interview accordée au magazine Nous Deux. "Je me suis présentée d'elle-même, je ne me suis jamais sentie déclassée. C'était une expérience que je voulais vivre. Ce n'est pas parce qu'on défile en bikini que nos compétences s'y limitent", a fait savoir Miss France 2002, qui s'est entre-temps imposée dans le paysage audiovisuel français.
"Miss France a un côté vieillot et désuet", a reconnu celle qui codirige avec Albert Spano la matinale de RFM. "Mais c'est ce que nous aimons", a conclu Elodie Gossuin.
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