C'était le 18 mai 2002. 20 ans plus tard, Marie Fugain n'a rien oublié et se souvient encore, comme si c'était hier, des derniers instants passés avec sa sœur, décédée d'une leucémie. Un décès qui a fait imploser la famille de Michel Fugain. Après cette perte, l'artiste s'est séparé de sa compagne Stéphanie. De son côté, Marie a longtemps vécu de l'autre côté de l'Atlantique, au Canada, avant de finalement revenir en France et de vivre avec sa mère et son frère dans la même propriété.
À l'occasion du 20e anniversaire de la mort de sa sœur Laurette, l'actrice française a livré un témoignage bouleversant à nos confrères de Gala. Dans cette interview, elle s'est souvenue de l'annonce de la maladie et des derniers moments qu'elle a partagés avec sa jeune sœur. Pour rappel, c'est en 2001 que les médecins ont diagnostiqué une leucémie à Laurette, un an avant son décès. Pour cette raison, Marie Fugain ne pouvait pas imaginer une seule seconde qu'il ne lui restait que quelques mois à vivre. "Absolument pas. Jusqu'au dernier moment, nous y avons cru. Quand on parle de leucémie, on parle aussi d'espoir", a déclaré la fille de Michel Fugain lorsqu'on lui a demandé si elle était consciente qu'il lui restait si peu de temps à vivre.
Une fin de vie déchirante
Elle savait que le combat serait difficile, mais à aucun moment elle n'a pensé que "l'issue serait fatale". Pourtant, elle a rapidement vu son état de santé se dégrader. Elle s'est souvenue des derniers moments, de plus en plus compliqués : "Elle était vraiment fatiguée, son corps n'en pouvait plus". Pire encore : Marie Fugain a appris que Laurette voulait mettre fin à ses jours parce qu'elle était trop épuisée par la maladie qui avait brisé sa volonté de vivre.
"J'ai appris plus tard qu'elle avait posé des questions aux infirmières. Elle leur avait demandé si c'était difficile de mettre fin à sa vie, si on pouvait l'aider", a-t-elle révélé, ajoutant : "Elle ne nous en aurait jamais parlé, car elle savait qu'on n'en parlait pas dans la famille. Elle se doutait qu'elle nous aurait achevés et qu'on lui aurait dit : 'Tu n'as pas le droit de faire ça'. En même temps, j'aurais pu comprendre, même si je n'aurais pas accepté qu'elle m'en parle. Elle était au bout du rouleau. Ce jour-là, j'ai vraiment compris ce que cela signifiait".
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