La dernière édition de Complément d'enquête a déchaîné les passions le jeudi 3 février 2022. Pour cette nouvelle édition, les journalistes de France 2 se sont intéressés aux relations qu'entretiennent les hommes politiques avec les célébrités. Par le passé, certains candidats à la présidentielle ont bénéficié du soutien de certaines stars. C'est le cas de Nicolas Sarkozy avec le chanteur Faudel en 2007... Malheureusement, ce soutien lui a coûté très cher. L'artiste a dû quitter la France après avoir été la cible de terribles menaces. Mais son cas n'est pas isolé.
Par le biais de son métier, Michel Drucker a rencontré d'innombrables personnalités publiques. En 2002, l'animateur a été filmé lors d'une balade à vélo avec le mari de Carla Bruni... Une balade qui lui a valu le mérite de déchaîner les passions. "Cela m'a coûté des ennuis de faire du vélo avec lui", a avoué le principal intéressé. "A l'époque, je construisais une maison en Provence et il y avait des rumeurs selon lesquelles mon permis de construire n'était pas très clair et que j'avais probablement bénéficié du soutien de Nicolas Sarkozy. [...] Finalement, tout cela était faux. Le permis de construire était tout à fait valable et le Conseil d'État m'a donné raison".
Tristan Waleckx, abasourdi par ses explications, l'a contredit. "Cela a été confirmé par le Conseil d'État, mais il y a le gouvernement de Nicolas Sarkozy à l'époque qui vous a effectivement soutenu dans la procédure judiciaire", a souligné le journaliste. "Pas du tout. L'histoire est sans doute un peu plus compliquée, mais il est vrai que le gouvernement vous a soutenu à l'époque dans la procédure judiciaire, via le ministère de l'Environnement", a enchaîné Tristan Waleckx, agaçant son invité.
"Non, pas du tout, absolument pas. Ce n'est pas vrai. Vous n'avez pas eu les bonnes lectures", a rétorqué Michel Drucker, piqué au vif. "Si, jusqu'en 2012. Puis les socialistes sont arrivés au pouvoir et Cécile Duflot a écrit une lettre au tribunal pour dire que l'État n'avait pas à s'immiscer dans une affaire privée", a précisé son interlocuteur. Ce à quoi Michel Drucker a répondu : "C'est ce que je vous dis. Jamais un gouvernement ne s'est immiscé dans une affaire sans intérêt, et le Conseil d'État a été catégorique sur ce point". Le message est passé !
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