Mélissa Theuriau est une femme engagée et passionnée qui aborde depuis quelques années des sujets qui fâchent pour certains, font du bruit pour d'autres ou font du bien. Le 15 novembre, France 2 a diffusé l'émission Mes premiers pas d'éducateur, et le 24 novembre, LCP diffusera le documentaire Réparer les vivantes, centré sur la prise en charge des femmes victimes de violences. L'ancienne présentatrice de télévision aime ces enquêtes longues et parfois dangereuses : "Je ne reviendrai pas en arrière. Il y a plus de dix ans, j'ai eu envie de mettre en lumière des sujets que j'estimais importants, pour les défendre et les mettre en lumière. Je voulais ouvrir cette fenêtre de liberté. Je ne m'en lasse pas", a-t-elle confié à Télé Loisirs.
Et sur son chemin, Mélissa Theuriau n'a pas l'intention de s'arrêter. D'ailleurs, elle a déjà des projets pour l'avenir. Et certains d'entre eux pourraient vraiment ne pas plaire aux personnes concernées. C'est notamment le cas du projet qu'elle prépare depuis plusieurs années en collaboration avec le journal Le Monde. Dans les colonnes de Télé Loisirs, la femme de Jamel Debbouze a expliqué son projet inédit : "Actuellement, je m'intéresse beaucoup au rôle des immigrés clandestins qui font tourner l'économie française. Si ceux qui livrent nos repas, ramassent nos poubelles ou font le ménage n'étaient pas là, ces postes ne seraient pas pourvus. Il faut apporter des chiffres, des réalités concrètes, pour regarder les choses en face. Je ne les vois pas souvent, ces films".
Un sujet brûlant, à quelques mois des prochaines élections, qui pourrait bien entamer un peu plus la confiance des Français dans la politique... En mil !