Mava Chou : quand la youtubeuse se qualifiait de "monstre" avant de se suicider

Mava Chou : quand la youtubeuse se qualifiait de "monstre" avant de se suicider

Avant de mettre fin à ses jours le 22 décembre, l'influenceuse Macha Chou avait accordé une interview au magazine "7 à 8", dans laquelle elle avait fait des aveux poignants.

Jeudi 23 décembre, une terrible nouvelle nous est parvenue. L'influenceuse Mava Chou a décidé de mettre fin à ses jours, comme l'a annoncé sa meilleure amie dans un long message sur Facebook. "Maëva, ma meilleure amie. J'ai le regret de vous annoncer le décès de Maëva, survenu hier en fin de journée. Je vous demande de respecter sa famille en ne cherchant pas à en savoir plus sur elle. Cela ne concerne que ses proches. Pensez simplement à eux et surtout à leurs enfants", pouvait-on y lire.

Deux semaines après son décès, l'émotion est encore palpable. Le magazine de TF1 "7 à 8" l'avait filmée le 7 décembre, quelques semaines avant qu'elle ne mette fin à ses jours. Dans ce reportage, l'influenceuse, de son vrai nom Maëva Frossard, évoquait son malaise face au déferlement de messages haineux auxquels elle était confrontée quotidiennement. En guerre contre son ex-petit ami Adrien, qui l'accusait de maltraiter leurs enfants, elle a fait part de son désarroi et de son impuissance face à cette situation délicate. "C'est terrible d'être accusée de la sorte et de ne rien pouvoir dire. On essaie de se dire : 'Je vais l'ignorer', c'est la meilleure réponse. Mais ignorer signifie pour certaines personnes confirmer quelque chose", a-t-elle déploré, submergée par ses émotions.

En outre, on pouvait également voir que la mère de quatre enfants, très soucieuse du regard des autres, avait toutes les peines du monde à assimiler les innombrables messages d'insultes. "J'ai commencé à prendre des antidépresseurs. J'en suis arrivée à un point où je voulais arrêter de vivre. J'ai essayé (...) On abandonne. Si je suis un monstre, je pars. On ne peut pas s'en sortir. On n'a pas d'issue", a-t-elle déclaré dans le reportage. Ces mots sonnent encore plus dramatiquement aujourd'hui