C'est une mauvaise nouvelle pour Marine Le Pen ! Alors que le premier tour de l'élection présidentielle n'est plus très loin, elle vient de perdre un membre précieux de son clan. Après sa nièce, Marion Maréchal, c'est au tour de sa sœur, Yann Le Pen, de rejoindre son adversaire Eric Zemmour. Selon les informations du quotidien français L'Express du 1er avril, la deuxième fille de Jean-Marie Le Pen a décidé de soutenir le candidat de Reconquête ! lors de son meeting du 27 mars au Trocadéro. Selon l'hebdomadaire, Yann Le Pen était également présente au meeting du 6 mars à Toulon, où elle n'aurait "pas caché son enthousiasme". Une nouvelle "trahison" que Marine Le Pen aurait bien du mal à accepter.
Pour comprendre ce nouveau retournement de situation, les proches du clan Le Pen tentent de mettre en avant "la jalousie entre les deux filles de Jean-Marie Le Pen". Selon un membre du parti politique de Marie Le Pen, sa sœur "s'était déjà très mal comportée [pendant] la défaite de 2017, au soir du second tour". Cette source se souvient même que Yann Le Pen avait lâché la phrase "la soirée sera courte". Autre fait marquant dont se souvient l'interviewé, la réaction de Yann Le Pen lorsque sa sœur a été élue présidente du Front national (aujourd'hui Rassemblement national). "Yann faisait déjà une tête pas possible dans les loges après le congrès de Tours en 2011 quand Marine a été élue présidente du FN !", peut-on lire dans les colonnes du journal.
Si Marine Le Pen ne s'est pas encore exprimée sur le sujet, elle est revenue sur la trahison de Marion Maréchal. Dans une interview accordée à l'agence de presse Reuters, la candidate du RN a déclaré qu'elle espérait que sa nièce "se rendrait compte qu'elle s'est trompée et qu'elle reviendrait se battre à ses côtés". La députée du Pas-de-Calais n'a pas non plus exclu de se présenter à nouveau à l'élection présidentielle en cas d'échec. "Je dis : "A priori, oui, je ne me représenterai pas". Mais vous savez, en politique, il ne faut jamais dire jamais. Et parfois l'histoire a plus d'imagination que nous", a argumenté Marine Le Pen.
Hélène Bardeau