"Makach walou" : Invité à TPMP pour débattre de la crise sanitaire dans les écoles, un enseignant dénigre Sarah El Haïry !

"Makach walou" : Invité à TPMP pour débattre de la crise sanitaire dans les écoles, un enseignant dénigre Sarah El Haïry !

Invité de "Touche pas à mon poste" pour échanger avec Sarah El Haïry, l'enseignant et syndicaliste Benjamin Amar a complètement atomisé le gouvernement sur sa gestion de la crise sanitaire dans les écoles !

Tous les syndicats représentatifs de l'enseignement appellent à la grève le jeudi 13 janvier 2022. L'objectif ? Faire réagir le gouvernement sur sa mauvaise gestion de la crise sanitaire dans les établissements scolaires, qui restent ouverts malgré l'ampleur de la cinquième vague de Covid 19 en France.

Invitée de l'émission Touche pas à mon poste mercredi 12 janvier 2022, Sarah El Haïry, secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et de l'Engagement, a donc échangé avec Benjamin Amar, un enseignant et syndicaliste visiblement très remonté contre le gouvernement.

"Ils disent qu'il ne faut pas laisser les enfants, qu'il ne faut pas les abandonner, etc. Mais vous savez quoi ? J'ai actuellement 60% d'absentéisme parmi mes élèves. Qu'est-ce que la continuité pédagogique quand 40 pour cent des élèves sont absents ?", s'est demandé ce professeur d'histoire-géographie. Et d'ajouter : "Dans mon école, il y a 130 cas positifs. [...] Il y aura des syndicats de chefs d'établissement en grève avec nous. Je suis enseignant depuis 25 ans, je n'ai jamais vu ça", a-t-il constaté, tandis que la députée restait muette face à ces déclarations.

"J'ai reçu cinq masques en tissu au début de l'année scolaire. Ils ont finalement été retirés de la circulation parce qu'il ne fallait pas les utiliser trop souvent, parce qu'ils n'étaient peut-être pas si bons pour la santé... Basta, le reste makach walou", a déploré Benjamin Amar....

Un message qui n'est visiblement pas passé puisque le soir même de son passage sur le plateau de Touche pas à mon poste, Sarah El Haïry a tweeté : "Les écoles en France sont deux fois moins fermées qu'en Allemagne, trois fois moins qu'en Italie. Chaque jour sans école, c'est un risque de décrochage, moins d'apprentissages, plus d'inégalités. Nous savons combien la situation est difficile, mais nous ne voulons pas faire de l'éducation une variable d'ajustement".

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