Louis Bertignac, 68 ans, a rédigé son autobiographie intitulée "Jolie petite histoire". Il y revient, en tant que membre du groupe Telephone, sur l'ensemble de sa carrière musicale, mais aussi sur ses nombreuses histoires d'amour. Le musicien a ainsi évoqué son mariage avec Carla Bruni alors qu'elle était encore mineure, sa vie de famille avec Laëtitia, son actuelle épouse, de 34 ans sa cadette, mais aussi sa relation avec Corinne Marienneau, membre comme lui du groupe Telephone.
Dans une interview à Paris Match, Louis Bertignac s'est souvenu de leurs débuts : "Quand je l'ai rencontrée, elle avait quelque chose que les autres filles n'avaient pas : elle voulait être ma petite amie et me tenait la main. Et ça, je ne l'avais jamais vécu, je pensais enfin à autre chose qu'au sexe. C'est pour cela que je suis resté amoureux d'elle si longtemps, avant qu'elle ne me propose de sortir avec elle. C'était une femme stricte avec des principes. Tous les quatre, nous étions terriblement complémentaires. Et vivre une histoire d'amour au milieu d'un tel succès, c'était vraiment quelque chose de spécial.
Une relation tumultueuse
En 1980, après une idylle de plusieurs années, Louis Bertignac a quitté Corinne Marienneau qui, selon lui, était "un obstacle à sa liberté". Dévastée, la jeune femme a tenté de se suicider avant de retrouver son amour dans les bras d'un autre membre du groupe : Jean-Louis Aubert. "Jean-Louis était très classe quand il m'en a parlé. Mais oui, ça n'a pas été facile, surtout que nous avons continué à faire de la musique ensemble. J'avais admis que c'était la seule solution pour que la rupture entre Corine et moi soit définitive", explique aujourd'hui Louis Bertignac.
Et si le chanteur semblait sûr de lui, ce n'était en réalité pas le cas. Il a d'ailleurs dévoilé ce qui l'avait aidé à s'affirmer : "J'avais besoin de drogues pour avoir confiance en moi. J'ai pris de l'héroïne et j'ai pu passer à l'acte avec Corine. Je n'avais pas couché avec elle avant. La drogue m'a aidé et à un moment donné, il fallait que ça s'arrête. Je me suis chié dessus. Heureusement, j'étais homéopathe en matière de drogue. Je me faisais des petites lignes parce que j'étais une vraie poule mouillée. Un quart de gramme suffisait aux garçons pour une soirée. Pour moi, ça suffisait pour quinze jours".