Présentatrice sur France Inter et France 2, Léa Salamé n'a pas chômé ces dernières semaines face à une actualité nationale et internationale conséquente. Une situation exceptionnelle qui a redistribué les cartes dans son métier. "Lorsque la guerre a éclaté en Ukraine, un sentiment de responsabilité maximale m'a envahie. Dans un tel moment, le journaliste est tenu à la précision et à la sobriété. Les inexactitudes sont impardonnables et il ne faut pas tomber dans le sensationnalisme. J'ai été comme foudroyé de constater que les Français ont très vite compris l'ampleur de ce qui se jouait et que les heures sombres étaient revenues. L'angoisse est extrême... Mais mon état d'esprit passe après mon devoir de neutralité. Dans une telle crise, la citoyenne s'efface devant la journaliste", confiait-elle à TV Mag pour Le Figaro. La compagne de Raphaël Glucksmann se dit toutefois déçue par la campagne présidentielle : "Pour l'instant, la campagne est gazeuse et décevante. On ne parle pas du contenu, tout glisse et rien ne prend !".
Léa Salamé avoue avoir changé aux côtés de Laurent Ruquier.
Journaliste politique, Léa Salamé a également endossé le rôle de présentatrice aux côtés de Laurent Ruquier dans On est en direct sur France 2. Une nouvelle casquette qui semble lui avoir fait du bien. "L'émission du samedi soir, que j'ai rejointe depuis la rentrée, est une bouffée d'oxygène et un bonheur. Dans "On est en direct" sur France 2, je retrouve le plaisir de faire de la bonne télé et Laurent Ruquier me décoince un peu, car ces dernières années, j'avais cette image de journaliste austère et dure. Après le troisième numéro, il m'a appelée et m'a invitée à me détendre. Maintenant, c'est un programme où je peux partir dans un fou rire sur des sujets légers, mais où je peux aussi traiter de sujets plus durs. Nous nous amusons et le public est de plus en plus nombreux", a-t-elle expliqué.