Il ne reste que quelques jours avant que les candidats à l'élection présidentielle de 2022 ne soient départagés. Avant cela, ils effectuent une série d'apparitions publiques, que ce soit lors de meetings ou lors d'interventions dans les médias.
Si Marine Le Pen est prête à renoncer au titre de chef de l'Etat si elle n'est pas élue, la candidate est toujours pressentie pour les élections présidentielles de 2022. Dans le Journal du Dimanche, elle a donné plus de détails à ce sujet, puisqu'elle a déclaré : "A priori, je ne me représenterai pas. Mais je continuerai à faire ce que je fais depuis des années, c'est-à-dire défendre les Français. Je ne sais pas dans quel poste, mais dans celui où je serai la plus efficace. Je le dis et je le répète : quand le peuple va voter, le peuple gagne. S'il ne va pas voter, s'il ne se défend pas, d'autres personnes aux intérêts contraires aux siens iront voter. Une grande majorité de Français ne souhaite pas réélire Emmanuel Macron, car il a provoqué beaucoup de divisions et de souffrances. Il évite tout débat et n'organise que des échanges artificiels. C'est cette majorité de Français que je dois mobiliser".
Dimanche 27 mars 2022, alors qu'Eric Zemmour poursuivait son meeting au Trocadéro, Marine Le Pen était en déplacement en Guadeloupe où elle devait donner une interview en duplex pour Dimanche en politique de Francis Letellier sur France 3. Malheureusement, rien ne s'est passé comme prévu.
Tout a dégénéré lorsque la candidate du Rassemblement national s'est rendue hier soir à Pointe-à-Pitre. Elle a été harcelée par une quarantaine de militants de l'Union populaire pour la libération de la Guadeloupe (UPLG) et de l'Alliance nationale Guadeloupe (ANG) qui lui ont arraché le micro des mains avant de l'exfiltrer. L'interview a malheureusement dû être interrompue.
Le Figaro a rapporté des phrases choquantes telles que "Le Pen dehors, Le Pen raciste". Des jets de bouteilles et de billes en carton auraient également eu lieu. "Ils ont été violents, ils m'ont donné un coup dans le dos", a rapporté à nos confrères la conseillère régionale RN d'Île-de-France Caroline Parmentier. Marine Le Pen et son équipe prévoient de porter plainte... Celle qui a été taclée par Jamel Debbouze a d'ailleurs reçu le soutien d'Emmanuel Macron.