Il y a ceux qui en ont peur, et d'autres, comme Gérard Lenorman, qui semblent l'accepter et ne pas s'en inquiéter. Il est passé dimanche 30 janvier dans l'émission "Vivement Dimanche" sur France 2 et a également accordé une interview à nos confrères de L'Union. Le chanteur a parlé de son attitude face à la mort et du fait qu'elle ne lui faisait pas peur. Un discours qui n'est pas sans rappeler celui de l'académicien Jean d'Ormesson, qui nous a quittés en 2017 et qui n'avait aucune crainte à ce sujet, sauf une. "La mort ne me fait pas peur", a-t-il commencé au micro d'Europe 1, ajoutant : "Ce qui me dérange, c'est que je ne sais pas ce qui va se passer. J'aurais été désespéré si j'étais mort en 1943 et que je ne savais pas comment la guerre allait se terminer.
Pour Gérard Lenorman, la situation est différente. Ou plutôt les raisons qui le poussent à ne pas avoir peur de "l'après". Tout simplement parce qu'à son avis, après les nombreux obstacles qu'il a dû surmonter, il aurait eu une très belle vie. "Vous imaginez la vie que j'ai eue ? Je ne me suis jamais plaint. Je me suis développé dans un environnement difficile. J'ai été abandonné, ma mère était horrible...", s'est-il souvenu avant d'assurer qu'il nageait actuellement dans un grand bonheur : "Aujourd'hui, je suis l'homme le plus heureux du monde. Je continue à exercer le métier de mes rêves et les gens me remercient tous les jours pour mes chansons. Je n'ai aucune raison de pleurer. Je suis conscient de n'être personne, mais je suis fier de ma carrière. Je suis respecté par des millions de personnes et c'est gratifiant".
Pour revenir à son enfance difficile et à sa relation avec sa mère, celle-ci se serait comportée de manière "horrible" avec lui, comme il l'a confié dans son livre Je suis né à vingt ans (Calmann-Lévy), paru en 2007. "J'ai été traité sévèrement, si vous voulez. Et on ne lâche pas comme ça, surtout quand c'est votre petite enfance qui en a souffert", a raconté l'interprète de "Maman", que Serge Lama, qui avait lui aussi vécu une situation difficile avec la femme qui l'a mis au monde, avait écrit pour lui.
<p